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- Ce mémoire explore le rôle fondamental de l’architecture scolaire dans la relation entre l’enfant et son environnement urbain. Il part du constat que les enfants ont progressivement perdu leur place dans la ville au profit d’une privatisation croissante des espaces. À travers une analyse mobilisant la psychologie du développement, la sociologie de l’espace, ce travail examine comment l’enfant se construit dans et par son environnement, notamment entre 6 et 12 ans. L’école est présentée comme un pivot spatial et symbolique : elle cristallise les dynamiques sociales du quartier et peut jouer un rôle de médiation entre les enfants et la ville. En croisant les études de cas sur des projets emblématiques comme ceux d’Aldo van Eyck et des initiatives participatives contemporaines, le mémoire développe la notion d’école ouverte sur son quartier, dans la région de Bruxelles-Capitale, par des dispositifs spatiaux tels que le parvis, la cour ouverte, les espaces partagés. Le projet situé dans la commune bruxelloise de Forest, accueille une école pensée comme une opportunité de requalification urbaine. L’école devient un équipement public structurant, au cœur d’un réseau d’espaces pour la jeunesse (aires de jeux, associations). Elle est imaginée comme un lieu d’interaction sociale élargie qui repose sur les espaces mutualisables : la salle polyvalente, le réfectoire, la cour, et sur la multiplicité des usages possibles de ces derniers. L’école est perméable et accessible pour offrir à l’enfant un terrain d’exploration, d’autonomie et de rencontre. La ville, tout comme l’école, devient alors un support d’apprentissage, de socialisation et de liberté : l’enfant apprend au cœur et au-delà des murs de l’école.