Walker, CaroleHaddada, HafsaHafsaHaddada2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/36553Contexte : Notre étude porte sur la gestion du bien-être des soignants à l’égard de la violence perpétrée par les bénéficiaires de soins à leur encontre. La violence est un sujet de préoccupation pour les professionnels travaillant dans les services de soins psychiatriques. Objectif : L'objectif de cette étude est d’identifier les facteurs et les répercussions de la violence sur le bien-être des soignants au travail. Ainsi que d’analyser les différents moyens de gestion et de prévention de la violence et du bien-être dans les services de mise en observation en psychiatrie. Méthode : Il s’agit d’une recherche qualitative que nous avons réalisés au sein de deux institutions psychiatriques à Bruxelles. Pour ce faire, des entretiens individuels semi-directifs ont été menés auprès de 17 professionnels de santé. Résultats : Les résultats ont montrés que la violence est un phénomène récurrent au sein des pratiques soignantes. La forme verbale reste sous-estimée et négligée par les professionnels. Quel que soit la forme de la violence, des conséquences physiques, psychologiques affectant l’ordre familial et la dynamique organisationnelle du travail ont été mentionnées. De plus, le soutien des chefs infirmiers, de la direction et des collègues est clé du bien-être au travail. Des mesures de prévention comme la formation professionnelle, la mise en place de protocoles, l’outil de déclaration des incidents et accidents ainsi que le suivi psychologique sont présentes au sein des institutions pour limiter les cas de violence envers les professionnels. Discussion : Cette recherche a permis de mettre en évidence diverses tensions. La loi de soins sous contrainte peut être perçue comme une violence institutionnelle à l’égard des bénéficiaires de soins. La prise en considération des conséquences sur le bien-être des soignants et la banalisation de la violence. Le soutien relationnel entre les collèges et la hiérarchie demeure solide malgré le constat d’un absentéisme relevé par les infirmiers chefs. Les incidents violents persistent malgré les outils de prévention développés dans les institutions. Conclusion : La diversité des facteurs déclenchants la violence rendent cette dernière difficile à ralentir. Néanmoins, la mise en place de moyens de prévention de la violence permettent de favoriser le bien-être des soignants. La direction doit lutter contre la banalisation de la violence, renforcer le soutien institutionnel et prendre en compte les témoignages des travailleurs confrontés à la violence. Mots-clefs : Violence ; Bien-être ; Management ; Gestion du bien-être ; Gestion de la violence ; Psychiatrie ; Soins sous contrainte ; Outils de prévention ; Conséquences psychologiques ; Facteurs de violence.ViolenceBien-êtreManagementGestionPsychiatrieSoins sous contrainteOutils de préventionConséquencesLa gestion de la violence et du bien-être des soignants : étude qualitative menée auprès de deux institutions psychiatriquestext::thesis::master thesisthesis:43912