Bogaert, PatrickBoigelot, BrieucBrieucBoigelot2025-06-302025-06-302025-06-1020252025-06-10https://hdl.handle.net/2078.2/43219La pollution de l'air représente un enjeu de santé publique majeur, en particulier dans les environnements urbains où le \gls{no2} constitue un indicateur central de l'exposition aux émissions de trafic. À Bruxelles, malgré une diminution progressive des concentrations ces dernières années, les niveaux observés dépassent encore largement les recommandations révisées de l'\gls{oms}. Ce mémoire vise à évaluer la capacité du modèle de dispersion atmosphérique SIRANE à reproduire les concentrations de \gls{no2} dans la Région de Bruxelles-Capitale, en s'appuyant sur les données participatives du projet CurieuzenAir. Ce projet a permis de collecter, via des tubes passifs, des mesures ponctuelles de \gls{no2} sur l’ensemble du territoire bruxellois, offrant ainsi une base de validation indépendante, dense et spatialement représentative. L’analyse repose sur une confrontation systématique entre les concentrations modélisées et les valeurs mesurées, mobilisant des outils statistiques (régression linéaire, régression orthogonale, indicateurs d’erreur, etc.) et cartographiques. Les résultats mettent en évidence les forces du modèle SIRANE dans la restitution des gradients de pollution à grande échelle, tout en révélant des biais structurels dans les zones de concentration de fond et les axes à forte densité de trafic. Ce travail souligne l’intérêt de croiser modélisation et données citoyennes pour affiner la représentation de la pollution urbaine. Il permet également d’identifier les conditions dans lesquelles un modèle comme SIRANE reste fiable, et celles où des ajustements méthodologiques sont nécessaires pour mieux intégrer les spécificités du tissu urbain bruxellois.SIRANECrowdsourcingCurieuzenAirValidation de modèletext::thesis::master thesis