Struye De Swielande, TanguyEl Montasser, YounesYounesEl MontasserAhmaidouch, HassanHassanAhmaidouch2025-05-142025-05-142025-05-142021https://hdl.handle.net/2078.2/24072L’impulsion initiée par les récentes prises de décision politique de la part de l’administration Trump dans le but de solutionner le conflit au Proche-Orient semblent avoir favorisé une remise en question de la logique quasi paradigmatique ancrée depuis plus d’un quart de siècle dans le logiciel de pensée internationale et découlant de la signature des accords d’Oslo en 1993 (Bocco & Mansouri, 2006 ; Siegman, 2017). En dépit du fait que ces changements semblent particulièrement controversés sur la scène internationale et conformément aux récents résultats des élections américaines, ces mesures politiques nous permettent d’interroger en profondeur le caractère évolutif des circonstances ayant favorisé l’émergence de ces accords, et ce faisant, ouvrent la voie vers une nouvelle acception de ce que peut signifier une solution durable de ce conflit au sein de cette région du monde. Que ce soit au travers de la loi du Jérusalem Embassy Act ou au travers du fameux « accord du siècle » (« the deal of the century »), et ce en passant par la normalisation des relations entre Israël et d’autres pays de la région, les récentes décisions politiques en matière de solution du conflit israélo-palestinien semblent démontrer le caractère partiellement obsolète d’un plan de paix découlant d’une vision inhérente aux accords d’Oslo. Dans une optique de complémentarité, il ressort également que les accords d’Abraham aient favorisé l’émergence d’une forme de remise en question de la logique inhérente aux initiatives de paix arabe ancrées depuis quelques décennies et découlant de l’initiative de paix de la Ligue arabe initiée par le roi Abdallah d’Arabie saoudite en 2002 (e.g. Plan de paix de Fès, 1982 ; Sommet de la Ligue arabe de Beyrouth, 2002). Dans un contexte de blocage total de toutes négociations de paix entre Israel et l’Autorité palestinienne depuis une décennie, la reprise de relations diplomatiques entre le Maroc, le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Soudan et l’État d’Israel est porteuse de dynamiques intéressantes et de potentialités qui méritent d’être envisagées. Dans ce contexte, cette présente étude ne vise nullement à attribuer des jugements de valeur aux prises de position politique mais plutôt d’interroger ce basculement vers un paradigme nouveau en matière de solution de ce conflit, et ce en prenant en considération toutes les réalités qui définissent et structurent les grandes lignes d’une stratégie diplomatique (Jeangène Vilmer, 2020).conflitTrump accords d'Oslo la Paix vers la Prospérité Israël - Palestinetext::thesis::master thesisthesis:31679