Willemsen, JochemCobut, CécileCécileCobut2025-05-142025-05-142025-05-142023https://hdl.handle.net/2078.2/33078Ce mémoire présenté ici s’engage à questionner, au travers de la pensée psychosomatique, le lien potentiel pouvant exister entre psyché et soma dans le cas du diabète de type 1. Une revue de littérature a ainsi été réalisée afin de nourrir les propos concernant la maladie, son vécu, la vision médicale, étayée entre autres par Onnis (Onnis, 1996), l’approche psychosomatique - dont la complexité est très justement relatée par Jadoulle (Jadoulle, 2005), Cupa (Cupa, 2008) et Smadja (Smadja, 2003) - mais également différentes théories formulées par des auteurs reconnus dans ce contexte, issus de l’École psychosomatique de Paris, et tels que Marty (Marty, 1991), Debray (Debray, 1983 ; 2003), Sami-Ali (Sami-Ali, et al., 2004), Bertran de Balanda (Bertran de Balanda, 2001), et Dejours (Dejours, 1995 ; 2009). Le questionnement abordé dans ce travail émane du fait qu’à ce jour, en dehors de l’étiologie génétique, nous ne disposons pas de réponse quant à savoir pourquoi le diabète de type 1 se développe chez certaines personnes et pas chez d’autres. L’objectif poursuivi réside dès lors dans la tentative d’ouvrir la perspective, le regard porté sur cette maladie chronique, comme pouvant être un phénomène plus complexe, qui ne se laisserait pas uniquement contraindre aux dichotomies réductionnistes des modèles de la tradition scientifique. À cet effet, nous verrons que l’approche psychosomatique pourrait permettre de dépasser la notion de dualité « corps-esprit », ceci suggérant une prise en considération globale de l’individu. Ce questionnement pourrait aussi permettre d’investiguer les facteurs pouvant jouer un rôle dans la non-compliance au traitement, ce phénomène représentant un poids considérable tant au niveau subjectif, la qualité de vie de l’individu diabétique se voyant ainsi fortement impactée, qu’au niveau plus sociétal, où les répercussions se feraient sentir en termes de coûts résultant des soins de santé servant à pallier ces problèmes d’adhérence. Nous remarquerons par ailleurs toute la prudence dont se revêtent les différents écrits, l’hypothèse d’une psychogenèse du diabète ne pouvant être abordée de manière univoque et réaliste, ceci car le manque de preuves empiriques en réduirait immédiatement la pertinence épistémologique. Nous aurons ainsi compris que l’aboutissement de cette revue de la littérature ne nous donnera alors pas une et seule bonne réponse à ce questionnement de potentielle liaison entre psyché et soma dans le contexte du diabète auto-immun, mais tentera d’apporter au travers de l’approche psychosomatique une réflexion permettant de conserver une ouverture du dialogue, suggérant par cette même occasion la nécessité d’accorder une attention toute particulière au suivi psychothérapeutique proposé aux patients diabétiques.Diabète de type 1non-compliancepsychosomatiqueintégrationpsychismeLa potentielle relation entre le psychique et le somatique dans le diabète auto-immun : Exploration à travers la pensée psychosomatiquetext::thesis::master thesisthesis:39560