Renard BéatriceWattelier, ClarisseClarisseWattelier2025-05-142025-05-142025-05-142020https://hdl.handle.net/2078.2/23784Au final qu’est-ce qu’un bidonville si ce n’est une implantation humaine à un stade précoce. Des migrations contemporaines puis une urbanisation mal gérée mêlée à un rejet politique, amènent à la création d’espaces précaires qui sont alors la seule solution pour les personnes les plus démunies. Ces bidonvilles sont le reflet de la façon dont la ville et ses habitants accueillent et proposent des solutions. Mais si la ville a déjà du mal à accueillir ces personnes actuellement, qu’en sera-t-il dans 5 ans ? Que dire des bidonvilles qui sont actuellement la seule solution apportée ? En quoi les détruire apportera une aide aux habitants ? Considérer ces lieux en tant que lieux de vie et lieux de fixation dans notre société permettra de réfléchir à des solutions adaptées. Leurs présences sont mondiales mais l’approche quant à leurs gestions est différente d’un pays à l’autre. La considération de ces lieux de la part des pays en développement s’oppose au long déni que peut avoir la France. Et si leur image pouvait changer et servir d’inspiration pour nous, architectes. La proportion actuelle de ces lieux dans certains pays les oblige à travailler avec, mais qu’en est-il de la France, où l’ampleur est moindre, et où des solutions alternatives peuvent-être réfléchies. Et si la solution de leur résorption passait par un questionnement sur l’accueil qu’offrent nos villes ? C’est en arrêtant de considérer la population y vivant comme nomade, et ces lieux comme leur choix de résidence, que des solutions adaptées peuvent être envisagées. Ces lieux d’accueil ne doivent pas être pensés dans l’urgence, contrairement à actuellement, mais prévus. Le projet final pensé permet donc aux arrivants d’avoir les clés en main pour s’intégrer le mieux possible à la ville.bidonvilleHabitat provisoirenomadeCamp de réfugiéstext::thesis::master thesisthesis:25287