Toulemonde, EricPeretti, LéandreLéandrePeretti2025-05-142025-05-142025-05-142017https://hdl.handle.net/2078.2/21733Confrontées à la mondialisation contemporaine et à la libéralisation commerciale accrue il est devenu essentiel pour les entreprises désirant se développer et accroître leurs profit, de s’ouvrir au commerce international. En vendant à l’étranger, les firmes ont accès à une demande plus importante via de nouveaux clients, générant, à priori, un accroissement de leur production, de leurs ventes et par conséquent, de leurs bénéfices. Dans ce contexte, l’exportation joue un rôle déterminant dans le développement des entreprises. Elle peut apporter une plus-value aux entreprises, et/ou agir comme un moteur. La très grande et riche littérature économique relative à cette problématique a d’ailleurs établi une relation positive entre l’internationalisation et la performance des firmes exportatrices. Ainsi, il semblerait que les exportateurs soient plus productifs, plus grands en termes d’emploi et de ventes et paient des salaires plus élevés que les entreprises qui se limitent au marché domestique. Les exportateurs tendent en effet à surperformer les non-exportateurs. Néanmoins, il est difficile de déterminer la direction de causalité – la productivité entraîne l’ouverture au commerce international ou la participation à l’exportation entraîne une augmentation de la productivité – au sein de la relation entre ces deux variables. Dans la première partie de ce mémoire, nous aborderons plus particulièrement deux hypothèses de réponse à cette problématique émises par des experts économiques : l’auto-sélection et l’apprentissage par l’exportation. Selon la première hypothèse, seules les firmes les plus productives s’auto-sélectionnent sur le marché des exportations, c’est donc le niveau de productivité des firmes qui conditionne leur entrée sur le marché international. La deuxième hypothèse établit un sens inverse de causalité, à savoir que la participation à l’exportation entraîne une amélioration de la productivité. L’objectif de ce mémoire est de vérifier empiriquement la validité des ces deux hypothèses, en se concentrant uniquement sur la productivité des firmes. L’analyse de la littérature empirique nous indiquera que la majorité des papiers confirme l’effet de l’auto-sélection sur le marché des exportations et minimise l’impact de l’apprentissage dû à l’exportation, seuls certains papiers spécifiques ont trouvé la preuve aux deux explications. Le but de la deuxième partie, « Analyse pratique » est de comprendre si, à l’instar de la littérature empirique une relation de causalité positive entre l’internationalisation et la performance des firmes exportatrices existe. L’analyse s’appuiera sur une base de données reprenant les entreprises wallonnes de deux secteurs d’activités – à savoir celui de l’industrie et celui de la sous-traitance (plastique et métal). Ainsi nous avons constaté qu’en moyenne, les entreprises ouvertes au commerce international sont plus grandes en termes d’emploi, versent des salaires plus élevés, ont une meilleure rentabilité opérationnelle et sont plus productifs que les firmes confinées au marché domestique.ExportationProductivityL’étude de la relation entre l’ouverture au commerce international et la productivité des entreprisestext::thesis::master thesisthesis:10541