Declerck, StephanLalaymia, IsmahenAbouelmal, NassimaNassimaAbouelmal2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/36515Le fraisier se propage de manière végétative par l’intermédiaire de stolons. Ceux-ci peuvent transmettre des signaux (de défenses, des hormones de croissance…) depuis la plante mère vers la plante fille. Des informations génétiques peuvent également être transmises entre individus reliés par un stolon. Les champignons mycorhiziens à arbuscules forment une symbiose avec le système racinaire de nombreuses plantes. Cette relation mutualiste offre de multiples avantages aux plantes, en améliorant leur croissance et en les protégeant de nombreux stress biotiques et abiotiques. Cependant, il n’est pas connu si certains signaux liés à la mycorhization peuvent être transmis entre plante mycorhizée et non-mycorhizée par l’intermédiaire des stolons. L'objectif de notre étude était de vérifier cette hypothèse. Pour ce faire, nous avons évalué le niveau d'expression des gènes de la symbiose mycorhizienne chez les plantes filles liées aux plantes mères colonisées par le CMA Rhizophagus irregularis MUCL 41833, par rapport aux couples non-mycorhizés. Cette évaluation a été réalisée en utilisant la méthode qRT-PCR, qui permet de quantifier en temps réel l'ARN initial des gènes de la symbiose. Nos résultats ont montré des niveaux significatifs d'expression de certains gènes d’établissement de la symbiose chez les plantes filles reliées aux plantes mères mycorhizées par les stolons. Durant la première phase de symbiose, trois gènes, (nsp1, nsp2 et nfp) ont été fortement exprimés au niveau des plantes filles par rapport au contrôle (plantes non mycorhizées). Dans la deuxième phase de symbiose, le gène ram2 a été significativement exprimé. La troisième et la quatrième phase de symbiose mycorhizienne ont montré une forte expression des gènes (scp1,str et str2) chez les plantes filles non mycorhizées par rapport au contrôle. Nos résultats ouvrent de nombreuses perspectives. Ils suggèrent la possibilité que les plantes mère mycorhizées puissent transmettre des signaux de défense aux plantes filles non mycorhizées via le stolon. Cette communication pourrait activer les gènes de défense chez les plantes filles, les rendant ainsi plus réactives en cas d’attaque des pathogènes, ce processus appelé « priming ».Fragaria vescaStolonChampignons mycorhiziens à arbusculeRhizophagus irregularisqRT-PCRExpression relative des gènesTransfert des signaux entre plants de fraisiers mycorhizés et non mycorhizés connectés par des stolonstext::thesis::master thesisthesis:44179