Wilbaux, QuentinDufour, PaulPaulDufour2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/37582Pendant des années, dans le bassin minier encore plus qu’ailleurs, l’Homme a décidé de vivre la Terre en prédateur. Un territoire qui, pendant deux siècles, a subi l’exploitation intensive de son sol afin d’en tirer « l’or noir » : le charbon. Cette exploitation a modelé et marqué le paysage. Après l’industrie minière, des couches d’interventions successives s’enchainent, le territoire se diffuse mais surtout se fragmente. Les principales victimes de cette fragmentation sont les cités minières qui se retrouve isolées entre les champs, les routes, les restes d’infrastructures minières, les zones industrielles et commerciales. D’un autre coté le bassin minier, comme l’ensemble des territoires, doit faire face aux enjeux climatiques notamment à la question alimentaire. Le système agroalimentaire actuel n’est plus durable, il est dépendant aux énergies fossiles, dangereux pour l’environnement Ce travail de fin d’étude propose d’associer la treille minière avec les nouveaux systèmes alimentaires territoriaux. Le projet met en évidence l’apport mutuel de ces deux partie. D’un coté la treille minière est propice à l’installation de ces nouveaux systèmes avec ses cavaliers permettant la circulation, les friche minières pouvant accueillir divers ateliers de transformation, ainsi que les cités minières, avec leur faible densité, sont idéales pour l’auto production. De l’autre coté le système alimentaire crée du paysage permet d’assurer du liens entre tissu minier et tissu agricole notamment par le travail de la lisère. Ces interventions replacent les cités minières au cœur d’un système. Cette reconnexion permet d’amorcer un retour de vie de cité que les habitants regrettaient, avec l’installation de lieux de vie et d’échanges autour de l’alimentation.AlimentationAménagement du territoirePaysage industrielRéhabilitation de bâtimentAgriculture durableCité ouvrièretext::thesis::master thesisthesis:46633