Declercq, FrédéricWilbaux, QuentinDhaussy, EvaEvaDhaussy2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/37594Howardries est un village belge d’environ une centaine d’habitants, situé à la frontière française. Depuis plusieurs décennies, ses habitants tentent d’attirer l’attention sur le devenir du village qui stagne et ne se développe pas. Coincé entre l’Elnon, un petit ruisseau, matérialisation physique de la frontière, et ses grandes étendues boisées, Howardries a toujours été isolé du reste de l’entité. Aujourd’hui, on pourrait se demander, « comment, par l’architecture, redynamiser un village isolé ? ». Quelles sont les infrastructures dont le village a besoin pour renaître ? Quelle démarche entreprendre pour répondre à cette problématique ? La méthodologie est simple. Pour répondre à la question posée, il y a trois étapes importantes. Tout d’abord, il est essentiel d’étudier le territoire et de connaître toutes les subtilités qu’il a à offrir. Cela inclut également des rencontres avec les habitants et les différents acteurs du projet. Ensuite, la recherche par le projet, que cela soit par le dessin ou la maquette, est une partie importante de la méthodoligie. La consultation d’un expert en matière de redynamisation de centres villageois, afin de définir le programme idéal, est indispensable. Enfin, vient le projet. L’espace public est redessiné. La place actuelle qui ne répond plus aux besoins des habitants, est requalifiée, elle devient un seuil, une porte d’entrée pour le nouveau cœur du village. Les vestiges du château seigneurial sont réhabilités afin d’accueillir un programme d’espaces de restauration et de salles polyvalentes. Pour accéder à ce nouveau centre, on trace une ligne dans le paysage et recrée les drèves qui donnaient accès au château. Là aussi, le dessin du sol est modifié pour créer un ensemble harmonieux. Finalement, le projet qui découle de cette étude est une évidence, à la croisée des chemins entre visiteurs et habitants, entre patrimoine et paysage.villageprotection du patrimoinecentre culturelfrontièreaménagement paysagerhistoire ruraletext::thesis::master thesisthesis:46613