Dorssemont, FilipBlondieau, CanelleCanelleBlondieau2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/38458La question de l’existence réelle d’un droit au respect de la vie privée au travail n’est pas neuve mais demeure plus que jamais un sujet d’actualité. D’ailleurs, les mesures de surveillance sur le lieu de travail sont de plus en plus nombreuses et intrusives si bien qu’elles font désormais partie du quotidien de la majorité des travailleurs. Cette situation conduit inévitablement à de nouvelles interrogations dans la mesure où des « droits antagonistes » s’opposent, à savoir le droit du travailleur au respect de sa vie privée dans l’entreprise et le droit de l’employeur d’exercer son autorité et de contrôler le travailleur. La conciliation entre ces deux droits se poursuit également dans le domaine de la preuve si bien que le sort qui sera réservé par la justice aux preuves recueillies par l’employeur en violation du droit au respect de la vie privée du travailleur suscite également de multiples débats. Dans ce cadre, l’acceptation par la jurisprudence de preuves recueillies de manière irrégulière par un employeur en violation du droit au respect de la vie privée du travailleur pose la question essentielle de la remise en cause de ce droit fondamental consacré par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme et par l’article 22 de la Constitution belge. Ainsi, l’application de la jurisprudence Antigone en droit social et la menace qu’elle peut représenter pour toute vie privée au travail constitueront le thème central du présent mémoire.Jurisprudence AntigonePouvoir de surveillance de l'employeurDroit au respect de la vie privée du travailleurL'admissibilité par la jurisprudence de preuves recueillies par l'employeur en violation du droit au respect de la vie privée du travailleur compromet-elle ce droit fondamental ? Analyse critique de la jurisprudence Antigone appliquée en droit socialtext::thesis::master thesisthesis:45130