Gourdin, MaximilienJanne, PascalDelobbe, BenjaminBenjaminDelobbe2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/36567Depuis leur développement dans les années 50, les unités de soins intensifs (USI) ont été créées pour dispenser des soins spécialisés aux patients dans une condition médicale critique, nécessitant une surveillance constante et des interventions d’une haute technicité. Bien que leur fonctionnement ait évolué et que le taux de mortalité au sein de ces unités ait drastiquement diminué, il convient de noter que le bilan n'est pas exclusivement positif. En effet, les patients expriment souffrir de diverses séquelles après ce séjour (Hiser et al., 2023). L’objectif de ce mémoire est d’étudier l’expérience des patients ayant survécu à un séjour aux soins intensifs et d'analyser les approches spécifiques utilisées dans ce contexte pour réduire leur souffrance. Au moyen de cette revue de littérature, nous avons étudié quelles étaient les conséquences sur la santé mentale d’une hospitalisation en USI, l’efficacité des outils de prévention actuellement utilisés, ainsi que l’hypothèse d’une différence dans les résultats lors de la crise sanitaire de la COVID-19. Nos résultats obtenus démontrent le développement du Syndrome post-soins intensifs chez 50 à 70% des survivants (Nakanishi et al., 2021 ; Yanagi et al., 2021 ; Tejero-Aranguren et al., 2022 ; Johanna Josepha op’t Hoog et al., 2022). Les trois psychopathologies associées, à savoir, la dépression, l’anxiété et le trouble de stress post-traumatique, ont été analysées de façon approfondie. Il en ressort que ces pathologies sont significativement présentes dans des taux supérieurs par rapport à la population générale. Les principaux facteurs de risque ont été indiqués. Le journal de bord, qu’est l’outil thérapeutique le plus répandu pour prévenir les séquelles psychologiques après les soins intensifs, bénéficie d’un effet significatif uniquement sur la dépression (Barreto et al., 2019). Enfin, hormis l’occurrence de délires, les résultats des patients après leur séjour en USI lors de la crise de la COVID-19 ne sont pas significativement différents de ceux des patients hospitalisés en dehors de cette période. La littérature demeure lacunaire concernant ce domaine de recherche et nécessite des études supplémentaires afin de déterminer les liens de causalité entre les variables et pour développer des méthodes de prévention efficaces.soins intensifsimplicationsrevue de littératuretext::thesis::master thesisthesis:43940