Gabriel, BarbaraPottier, CharlèneCharlènePottier2025-05-142025-05-142025-05-142015https://hdl.handle.net/2078.2/18178L’objectif de ce mémoire est d’évaluer les liens entre le trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité et le bien-être individuel, familial et conjugal des parents. Pour ce faire, une première partie décrira les recherches théoriques déjà réalisées à ce sujet et permettra ainsi de mieux cerner le trouble lui-même mais également les influences réciproques qu’il entretient avec les dysfonctionnements dans les relations entre parents et enfant ainsi qu’entre les deux partenaires d’un couple. Le lien avec la parentalité et le bien-être des parents sera également présenté. Une seconde partie sera consacrée à l’étude réalisée, à savoir l’impact du stress, du sentiment de compétence parentale et du comportement de l’enfant sur la relation entre la mère et l’enfant, le bien-être de la mère et l’ajustement dyadique de cette dernière. La gestion dyadique du stress et le stress lui-même seront ensuite étudiés en lien avec l’ajustement dyadique chez les mères. Finalement les différences entre les mères et les pères au sein d’un même couple seront analysées. Les méthodes de recrutement ont permis de créer un échantillon de 55 sujets dont 36 femmes et 19 hommes ayant un enfant entre 5 et 12 ans qui présente un TDAH. 16 couples ont permis d’étudier les différences entre femmes et hommes. Les sujets ont répondu à différents questionnaires via internet. Les résultats montrent un grand nombre de liens significatifs entre les variables. Cependant, des méthodes de régression linéaires n’ont pas permis d’établir un impact du comportement de l’enfant sur la relation mère-enfant, le bien-être de la mère et l’ajustement dyadique de celle-ci. Le stress est quant à lui prédicteur d’une plus mauvaise relation avec l’enfant et un ajustement dyadique plus faible. Ensuite, les analyses ont démontré que le support des partenaires est particulièrement important lorsque le bien-être conjugal des parents est évalué. Finalement, peu de différences ont pu être observées au sein du couple. Les hommes montrent toutefois de meilleurs scores en ce qui concerne la dépression et l’efficacité parentale.TDAHCoupleParentaliéBien-être individuelBien-être conjugalCoping dyadiquetext::thesis::master thesisthesis:2590