Huart, CarolineKienlen-Campard, PascalDekeyser, AgnèsAgnèsDekeyser2025-05-142025-05-142025-05-142022https://hdl.handle.net/2078.2/27637L’odorat est un sens important pour des fonctions telles que l’alimentation, la détection du danger, et les relations sociales. Son altération impacte fortement la qualité de vie des individus. Il peut être affecté par de nombreuses pathologies telles que certaines maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson. Il est largement décrit que les troubles de l’odorat apparaissent de manière précoce dans le cours de la maladie, pouvant précéder de plusieurs années l’apparition des troubles neurologiques cliniques typiques de ces pathologies. La mesure de l’olfaction est donc considérée comme un outil prometteur, abordable et non-invasif pour le diagnostic précoce de certaines maladies neurodégénératives. Toutefois, il est malheureusement peu spécifique. Des études récentes suggèrent également que le neuroépithélium olfactif pourrait présenter les lésions neuropathologiques typiques associées à diverses maladies neurodégénératives. L’objectif principal de notre projet est de déterminer si la combinaison des tests olfactifs et de l’analyse du matériel récolté par frottis d’épithélium olfactif pourrait constituer un outil de diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Dans une première étude, nous avons effectué un frottis de l’épithélium olfactif ainsi qu’un test olfactif chez différents sujets. Le matériel récolté a été analysé par différentes techniques : électrochimioluminescence (ECLIA), immunocytochimie (ICC), et quantification de l’activité β-galactosidase (β-gal). Les cellules récoltées ont également été mises en culture. Par ECLIA, nous avons pu détecter la protéine tau dans les lysats cellulaires de certains participants. Cependant, les résultats obtenus par immunocytochimie sont peu fiables et l’analyse de l’activité β-gal ne donne aucune information significative. Enfin, nous avons obtenu des cultures de précurseurs neuronaux. Dans une seconde étude, nous avons récolté les sécrétions nasales de plusieurs sujets à l’aide d’un tampon nasal afin de comparer l’efficacité de cette méthode à celle du frottis nasal. Par ECLIA, nous avons pu détecter le peptide β-amyloïde dans les sécrétions nasales des sujets. En conclusion, la méthode de prélèvement par frottis nasal combinée au sinus pack semble prometteuse à l’analyse du neuroépithélium olfactif. Cependant, des analyses futures sont nécessaires afin d’améliorer les protocoles et déterminer si ces techniques pourraient servir de méthode de diagnostic fiable.AlzheimerolfactionbiomarqueursEtude du neuroépithélium olfactif comme outil de diagnostic de la maladie d’Alzheimertext::thesis::master thesisthesis:36144