Pleyers, GeoffreyMaran, FionaFionaMaran2025-05-142025-05-142025-05-142021https://hdl.handle.net/2078.2/25144Le 27 octobre 2019, plus d’un tiers des habitants de Bogotá élisent à la tête de la ville Claudia López, une femme, homosexuelle et écologiste. Décidée à mettre en œuvre l’accord de paix signé en 2016 par le gouvernement de Santos et les FARC-EP et en dépit de tous les obstacles, elle met en place deux Programas de desarrollo con enfoque territorial (PDET) dans la région de Bogotá, avec pour but de développer la participation politique des citoyens et d’éviter qu’ils ne se soumettent à l’autorité des groupes armés, dans les localités les plus exclues du district. Ses actions sont menées dans un bras de fer avec le gouvernement national d’obédience conservatrice. Cette stratégie d’un gouvernement local urbain montre que la paix peut se construire en partie par le bas, et qu’une capitale, Bogotá, peut constituer l’épicentre de paix et de réconciliation nationale du pays. La Colombie, pays généralement connu pour son histoire violente et conflictuelle, compte pourtant tout autant d’expériences de construction de la paix.ColombieConstruction de la PaixGouvernement localPDETParticipation citoyenneBogotá : épicentre de paix et de réconciliation nationale. Claudia López face à la mise en oeuvre de l'accord de paix colombien.text::thesis::master thesisthesis:32188