Cesoni, Maria LuisaDanloy, May-LyMay-LyDanloy2025-05-142025-05-142025-05-142018https://hdl.handle.net/2078.2/10388Le 3 août 2014, les combattants de l’Etat islamique débutent une attaque de grande ampleur à Sinjar, en Irak, ayant pour cible une minorité religieuse et ethnique : les yézidis. Ceux-ci sont tués et capturés en masse, les femmes et les jeunes filles sont ensuite vendues comme esclaves sexuelles, violées et soumises aux pires sévices par les hommes de Daech. Dans ce travail, j’ai tenté d’analyser les crimes commis à l’encontre de ces femmes afin de déterminer s’ils constituaient des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou le crime de génocide. Ensuite, j’ai proposé et évalué des solutions juridiques afin de répondre à ces crimes et plus respectivement : une saisine de la Cour pénale internationale, l’exercice de la compétence nationale des autorités irakiennes ou syriennes, l’exercice d’une compétence universelle, la création d’un tribunal international ad hoc ou d’un tribunal mixte. J’ai également souligné tout au long de cette analyse la pertinence de la résolution 2379 adoptée récemment par le Conseil de sécurité le 21 septembre 2017.Etat islamiqueyézidiscrimes de guerrecrimes contre l'humanitégénocidecour pénale internationaleAnalyse juridique des crimes commis par Daech envers les femmes et les jeunes filles yézidies : qualification et solutions juridiquestext::thesis::master thesisthesis:15861