Neveu, SulianeMaudoux, CharlotteCharlotteMaudoux2025-05-142025-05-142025-05-142020https://hdl.handle.net/2078.2/20652La Belgique, en proie à la surpopulation carcérale et aux mauvaises conditions de détention pour lesquelles elle fût d’ailleurs condamnée, s’est efforcée de mettre en place des stratégies salvatrices. Bien qu’ayant été saluée pour ses efforts par le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants, les problèmes quantitatifs auxquels elle était confrontée jusque-là, se sont progressivement transformés en problèmes qualitatifs. Le gouvernement belge, témoin des déficiences sous-jacentes à la détention, se lance à la recherche de nouvelles initiatives carcérales. Au terme de son analyse, c’est la détention à petite échelle, déjà pratiquée dans divers pays du monde, qui l’emporte. Il s’agit, plus précisément, des maisons de transition. Ce modèle est particulièrement novateur pour la Belgique, mais certains de ses préceptes s’appuient néanmoins sur des logiques déjà connues. Sa particularité la plus marquante est qu’il fait fi des impératifs sécuritaires inhérents aux grandes infrastructures carcérales, pour se concentrer, avant tout, sur la réinsertion des détenus. Quelle est sa place dans le paysage carcéral belge ? De quelle manière la légitimité du modèle a-t-elle été construite ? S'agit-il d'un nouvel idéal de réinsertion ?Maison de transitiondétention à petite échellemodalité d'exécution de la peineImplémentation des maisons de transition en Belgique : vers un nouvel idéal de réinsertion ?text::thesis::master thesisthesis:24402