Guyot, Jean-LucVanderlinden, EricEricVanderlinden2025-05-142025-05-142025-05-142018https://hdl.handle.net/2078.2/11991Les impacts de la transformation numérique ou digitale sur l’emploi, sont de thèmes qui font la une actuellement et s’invitent également dans le secteur des soins de santé, deuxième secteur le plus important en termes d’emplois en Wallonie. Mais dans quelle mesure également au sein des soins à domicile ? Pourquoi choisir ce secteur ? Parce que a priori et selon une étude de l’IWEPS, c’est un secteur serait épargné par la digitalisation du fait qu’il concerne principalement des actes intellectuels peu répétitifs ? Vraiment ? Qu’en est-il ? Un des objectifs de ce mémoire est donc de comprendre, les tensions, les impacts, les transformations que ce nouveau monde de travail influencé par le digital engendre dans le secteur et intrinsèquement de concevoir le design de recherche prospectif qui permettrait d’obtenir ce résultat. Dès septembre 2016, la lecture de plusieurs études sur le sujet de la digitalisation met en évidence des écoles de pensée contradictoires. Premièrement une série de thèses alarmistes sur l’avenir du travail et la rupture qu’implique la révolution numérique, et deuxièmement une série plus “traditionnelle” d’auteurs qui évoquent un processus de destruction-reconstruction des emplois comme l’économie l’a déjà vécu dans le passé (selon le principe de destruction créatrice de Schumpeter) . Le travail ne mourant pas, seul les métiers se transforment ou disparaissent et renaissent selon la théorie de déversement de Sauvy. Un constat de partage entre « une évolution disruptive » ou une « destruction créatrice » . L’analyse de l’objet permet de mettre en évidence les tendances lourdes dans le secteur et les faits porteurs d’avenir. Les résultats ne sont pas alarmistes pour le volet de soins prodigués par les professionnels, le temps d’un robot-care n’est pas encore à l’horizon. Par contre, la prise en charge par télésurveillance est elle bien plus susceptible de transformer l’organisation et la coordination des soins, y compris pour le volet administratif de la profession qui se verrait aidée par les solutions digitales mises en œuvre pour rendre cette tâche plus efficiente et plus utile aux acteurs. La thèse de la continuité prévaut donc suite aux premiers constats de recherche, la présentation des dispositifs e-care 4.0 présente aux parties prenantes les opportunités à saisir afin de ne pas rater le train digital. Car pour certains acteurs (le mutuelles par exemple) le risque est grand de se faire « court-circuiter » par les dispositifs dans la chaîne des remboursements des soins.E-CARE 4.0 – DIGITALISATION- METIERS – REVOLUTION- METHODE PROSPECTIVEtext::thesis::master thesisthesis:17283