Van Overstraeten, EricDancoisne, SarahSarahDancoisne2025-06-242025-06-242025-06-2220252025-06-22https://hdl.handle.net/2078.2/42746L’histoire de l’architecture, souvent perçue comme une succession de prouesses techniques et esthétiques, cache également une réalité plus brutale : celle d’une destruction systématique des infrastructures jugées obsolètes après de grands événements comme les Jeux Olympiques ou les Expositions Universelles. Face à cette logique de « construire pour démolir », ce mémoire interroge la durabilité des grands équipements publics, notamment sportifs et culturels, et explore les alternatives viables à cette obsolescence. En partant d’un constat historique et environnemental, l’étude met en lumière les limites d’un modèle architectural linéaire et propose un changement dans la manière d'édificer: concevoir des bâtiments modulaires, démontables, adaptables et réutilisables. À travers l’analyse de cas emblématiques du Crystal Palace à l’Arena de Londres, en passant par le Grand Palais Éphémère, le travail met en évidence les nouvelles pratiques architecturales liées à la démontabilité, aux cycles de vie des matériaux. Le projet développé dans ce mémoire s’ancre à Gravelines, sur le site du parc de l’Aa, et prend pour point de départ le réemploi du Grand Palais Éphémère après les Jeux Olympiques de Paris 2024. Il interroge à la fois la capacité d’un édifice temporaire à s’inscrire dans la durée et le rôle que peut jouer l’architecture dans la transition écologique. Au-delà de la seule transformation du bâti, c’est un dialogue entre architecture et paysage qui est engagé, dans une approche circulaire et respectueuse de l’existant. Ce mémoire propose ainsi une vision engagée et réaliste d’une architecture capable de concilier innovation, réemploi et responsabilité environnementale. Il affirme que la créativité architecturale ne doit plus être au service d’une accumulation de projets éphémères, mais bien d’une nouvelle manière de penser, construire et habiter le monde.text::thesis::master thesis