Wesselingh, Renate A.Vankoningsloo, MaximeMaximeVankoningsloo2025-05-142025-05-142025-05-142022https://hdl.handle.net/2078.2/33074Ce travail, résultat de la collaboration entre UCLouvain et IBA, fut l’occasion d’aborder les thématiques de conservation et de promotion de la biodiversité au sein des espaces verts d’une entreprise. Les enjeux y sont spécifiques. En plus d’être une opportunité pour la biodiversité, les espaces extérieurs d’une entreprise jouent également le rôle d’accueil du public et visent donc également un but esthétique, l’ensemble intégré dans une matrice paysagère urbanisée. L’objectif de ce mémoire vise d’une part le diagnostic des potentiels en biodiversité du site d’IBA situé à Louvain-la-Neuve et d’autre part, la proposition de mesures et d’aménagements afin de conserver et de promouvoir la biodiversité en son sein. Ce travail s’est circonscrit à l’étude de trois groupes spécifiques, à savoir la flore vasculaire, les pollinisateurs et les amphibiens. A travers les diverses approches d’inventaire, 96 espèces végétales distinctes et 55 espèces de pollinisateurs ont été identifiées. Une espèce d’amphibien, Bufo bufo, a par ailleurs été identifiée. Ces résultats montrent une richesse spécifique relativement commune en comparaison à des sites similaires. Le nombre moyen d’espèces herbacées observées par placettes d’inventaire fut de 26 avec un maximum de 35 et un minimum de 19 espèces. Le nombre moyen d’espèces de pollinisateurs par placette fut de 17 avec un maximum de 24 et un minimum de 9 espèces pollinisatrices. Cette valeur augmente avec la diversité végétale (corrélation = 0,80 ; pval=0,025). Concernant la mare, plusieurs espèces plantées ou installées semblent ne pas avoir survécu. Les saules risquent également d’envahir la zone marécageuse. Les espèces végétales, constituées majoritairement de poacées, sont des espèces communes, mais elles restent relativement nombreuses et offrent ainsi une diversité spécifique intéressante à l’échelle du site. Concernant l’étude des pollinisateurs, un nombre important d’abeilles solitaires nichant au sol et présentes au niveau de la casemate suggère que le milieu leur est favorable. Quelques espèces rares ont été retrouvées sur le site telles que Eristalis rupium, Epistrophe diaphana et Odynerus spinipes. Suivant le niveau d’engagement de l’entreprise, des mesures et des aménagements peuvent toutefois être mis en place, au niveau de la casemate, de la zone arrière, de la mare ou encore du bassin d’orage pour capitaliser sur ces observations déjà encourageantes. Ainsi la fauche tardive, des bandes fleuries, des parterres monofloraux et la formation d’une haie sont les principales mesures proposées afin de fournir un refuge-habitat fonctionnel pour la faune et de favoriser les réseaux écologiques. Ces mesures, compatibles avec les contraintes physicochimiques du site (pH alcalin et granulométrie sablo-limoneuse) visent également un dessein esthétique et prennent en compte les facteurs limitants rencontrés jusqu’alors dans la gestion des espaces extérieurs chez IBA.BiodiversitéAménagementEntreprisePollinisateursAmphibiensÉvaluation des potentiels en biodiversité des espaces verts de l’entreprise IBAtext::thesis::master thesisthesis:37415