Hambye, PhilippeTroquette, MarieMarieTroquette2025-07-012025-07-012025-05-1820252025-05-18https://hdl.handle.net/2078.2/43304Ce travail sur la féminisation des noms de salles de cours dans une université francophone belge se base sur des observations réalisées dans le cadre d’un stage au Conseil Genre et Egalité de ladite université. Dans un premier temps, nous élaborons un cadre théorique qui permet de saisir les enjeux politiques et genrés des études sur les toponymes ainsi que le contexte spécifique lié au processus de féminisation dans un cadre académique. Il reprend également la théorie de l’identité sociale et de l’auto-catégorisation, pour terminer sur la description d’une étude sur un guide de lignes directrices pour l’écriture inclusive. Dans un deuxième temps, se trouve une description détaillée des observations réalisées. Ensuite, la question de recherche est explicitée et interroge dans quelle mesure l'introduction d'un guide de lignes directrices dans le processus de féminisation des noms des salles de cours influence l'acceptation et la mise en œuvre de ce processus, notamment en ce qui concerne les résistances au changement au sein de la communauté universitaire. Enfin, la partie discussion et interprétation permet d’articuler le cadre théorique et les observations réalisées pour émettre des hypothèses sur les résistances implicites provoquées par une menace identitaire, sur l’impact des enjeux politiques des différents acteurs du changement, sur la manière dont le guide de lignes directrices a été rédigé et reçu, et enfin sur le contexte spécifique de l’université face à la féminisation des noms de salles de cours.This work on the feminization of classroom names in a French-speaking Belgian university is based on observations made during an internship at the university’s Gender and Equality Council. First, we develop a theoretical framework to understand the political and gendered dimensions of toponymy studies, as well as the specific context of the feminization process in an academic setting. We also draw on social identity and self-categorization theories, concluding with an analysis of inclusive writing guidelines. The second part provides a detailed account of the observations made. We then present the research question, which examines to what extent the introduction of guidelines in the feminization process influences its acceptance and implementation, particularly regarding resistance to change within the university community. Finally, the discussion and interpretation section connects the theoretical framework with the observations, proposing hypotheses on: implicit resistance due to identity threat, the impact of political stakes among different change actors, the way guidelines were drafted and received and the university’s specific context in addressing the feminization of classroom names.féminisationpolitiquereprésentationidentité socialetoponymieguidelinesLa féminisation de l’espace public comme instrument politique : Pratiques et enjeux d’une politique de féminisation des noms de salles de cours à l’universitétext::thesis::master thesis