Latier, Anne-ClaireDebouche, SophieCompère, DamienDamienCompèreThiry, FabianFabianThiry2025-05-142025-05-142025-05-142019https://hdl.handle.net/2078.2/14273Contexte : Le cancer de la tête et du cou est un cancer très répandu dans le monde. En effet, selon « l’European Society for Medical Oncology » il représenterait 4 % des cancers. Malheureusement, le traitement de cette pathologie engendre des effets secondaires néfastes pour la qualité de vie du patient, dont un œdème de la tête et du cou. Objectif : L’objectif de ce travail est de réaliser une revue systématique sur l’incidence de l’œdème tête et cou et de répondre à la question de recherche suivante : « Quelle est la prévalence et l’incidence d’un œdème tête et cou ? Méthode : Ce travail a été réalisé sur base des recommandations PRISMA. La recherche documentaire s’est faite sur différentes bases de données (Pubmed, Scopus, Sciences direct et Cochrane) et a été analysée séparément par 2 examinateurs. La sélection des études et l’extraction des données ont été réalisées à l’aide de la méthode PICO. Résultats : Sur les 441 études, 14 ont répondu aux critères d’éligibilité et ont permis la réalisation de ce travail. Parmi ceux-ci, 5 sont des études cliniques longitudinales où l’échantillonnage ne dépasse pas 30 sujets et 10 sont des études transversales rétrospectives où l’échantillonnage peut aller jusqu’à 1500 sujets. Discussion : Les résultats montrent de grandes différences dans l’incidence de l’œdème. Cela s’explique par une globalisation des cancers de la tête et du cou (HNC) et des œdèmes de la tête et du cou (HNL) en une seule catégorie. Les auteurs ne les distinguent pas en fonction de leurs caractéristiques intrinsèques (localisation, traitement, etc.) et les résultats perdent en spécificité. Des études supplémentaires doivent être réalisées dans le but d’amener des méthodes d’évaluation spécifiques et standardisées. Conclusion : Les études ont permis de démontrer que plus le traitement est important, plus le risque de développer un lymphœdème est élevé. Les chiffres portant sur celui-ci manquent encore de précision et son incidence est encore trop généralisée. Une standardisation de l’évaluation couplée à une meilleure connaissance du mécanisme physiopathologique permettrait d’améliorer les recherches quant à la prise en charge. Des recherches supplémentaires doivent être réalisées afin d’améliorer la connaissance de l’œdème.tête et coucancerlymphœdèmeincidencetraitementRevue systématique : mise au point sur l’œdème suite à un cancer tête et coutext::thesis::master thesisthesis:20978