Didier LucianiBelhaj, AbdessamadBamali, Essoyodou MagloireEssoyodou MagloireBamali2025-05-142025-05-142025-05-142021https://hdl.handle.net/2078.2/34783La peau humaine, l’organe du corps qui présente les plus grandes dimensions, est à la fois écran protecteur et membrane perméable, interface entre l’intérieur et l’extérieur. Objet de tous les soins, sensible et fragile, attrayante ou répugnante, la peau est aussi – parce qu’elle est le lieu de contact entre la personne et son environnement – le réceptacle de toute une série de pratiques aussi bien profanes que religieuses. La mystérieuse formule de Genèse 3, 21, désignant les « tuniques de peau » n’a pas manqué de susciter des interprétations variées dans les diverses traditions religieuses. Le présent travail en étudie la complexité dans les traditions juives et islamiques. Il s’attache en outre à montrer les fondements socio-politiques des pratiques religieuses relatives à la peau humaine dans ces deux traditions et le statut particulier qui lui est ainsi assigné. Enfin, les enjeux sociologiques et psychologiques de pratiques traditionnelles telles que les tatouages et autres ornementations cutanées sont également évoqués, notamment au regard de leur réception contemporaine dans les traditions religieuses ici étudiées.Statut religieux peau humaineRites de purificationAutorité religieuseMarquages cutanésMulticulturalité contemporaineLa peau humaine dans le judaïsme et l'islamtext::thesis::master thesisthesis:28029