Alain LouteJourion, ElisaElisaJourion2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/42431Depuis quelques années, les violences gynécologiques et obstétricales ont pris de l’importance : considérées tabou dans un premier temps et confinées dans le cadre médical, les autorités politiques et juridiques s’emparent peu à peu du sujet, conscientes que des solutions visant à améliorer la relation entre les patientes et le personnel soignant ainsi que renforcer l’éthique médicale en général se doivent d’être amenées. Ce n’est que dans un second temps que les acteurs de la santé, restés longtemps silencieux, se rallient aux objectifs et que des directives se concrétisent. Cependant, le peu de projets mis en place ne sont pas efficients, et passent souvent à côté du sujet, ne proposant que des solutions de surface et de sens commun. Les autorités semblent passer à côté du nœud de toute la problématique : les violences gynécologiques et obstétricales puisent leurs racines dans les fondements-mêmes de la médecine et sa manière d’appréhender la santé des femmes. Cet aspect attribue à ces violences une dimension de genre, qui n’est pas solvable par de l’éthique médicale renforcée.In recent years, gynaecological and obstetrical violences have gained in importance. Initially considered taboo and confined to the medical sphere, political and legal authorities are gradually taking up the subject, aware that solutions must be found to improve the relationship between patients and medical staff, and to reinforce medical ethics in general. It was only later that the long-silent actors in the healthcare sector began to rally around these objectives, and that guidelines began to take shape. However, the few projects that have been set up are not efficient, and often miss the point, proposing only surface solutions and common-sense ones. The authorities seem to miss the point of the whole issue: gynaecological and obstetrical violences have their roots in the very foundations of medicine and its approach to women's health. This aspect attributes a gender dimension to such violence, which cannot be solved by reinforced medical ethics.Violences gynécologiques et obstétricalesVGOéthique biomédicaleviolences médicalesviolences de genrebioéthiqueLes violences gynécologiques et obstétricales sont-elles des violences médicales comme les autres ?text::thesis::master thesisthesis:45060