Françoise AdamBarbez, MadeleineMadeleineBarbez2025-05-142025-05-142025-05-142020https://hdl.handle.net/2078.2/24504La méditation de pleine conscience est maintenant bien ancrée dans l'éventail des outils de prévention en psychologie. Depuis sa popularisation avec le MBSR de John Kabat-Zinn en 1982, il a été démontré qu'elle était efficace pour prévenir et soulager un grand nombre de conditions. Depuis plusieurs années maintenant, elle est également intégrée avec succès dans les prises en charge de dysfonctions sexuelles féminines. Cependant, la majorité de ces interventions est basée sur une implémentation différente de la pleine conscience d'une étude à une autre. Pour tenter de répliquer les résultats obtenus dans la littérature, une intervention basée sur le MBCT, adapté pour la sexualité féminine, a été proposée à des participantes volontaires. L'objectif était de mesurer quantitativement l'effet de ce cycle de huit semaines auprès d'un échantillon de femmes en couple hétérosexuel. À la différence de la plupart des études déjà effectuées, celles-ci n'étaient pas recrutées sur base d'un diagnostic de dysfonction sexuelle. Entre deux séances, les participantes étaient encouragées à pratiquer des exercices de méditation de pleine conscience à domicile, ainsi que des exercices sexologiques à réaliser seule ou en couple. Les résultats de 26 participantes ont été analysés avec une ANOVA à mesures répétées. De cette analyse, il ressort que la détresse sexuelle a significativement diminué au follow-up, le fonctionnement sexuel s'est amélioré à la fin du cycle mais a diminué au follow-up, de même que la satisfaction sexuelle, et la sous-échelle d'orgasme montre une amélioration qui se maintient dans le temps. Un effet modérateur de la durée de pratique a été mis en évidence pour le fonctionnement sexuel et la satisfaction sexuelle. Ces résultats sont discutés et des pistes pour de futures recherches sont proposées, comme un choix différent de questionnaires et de méthode d'analyse des données.mindfulnesswomen in couplefemale sexualitysexual satisfactionsexual distresspleine consciencesexualitétext::thesis::master thesisthesis:28391