Gaziaux, EricZeke, Jean BaptisteJean BaptisteZeke2025-05-142025-05-142025-05-142015https://hdl.handle.net/2078.2/30263Le monde contemporain est à la fois globalisé et fragmenté ; un monde marqué par une pluralité de cultures, une diversité de rationalités, d’idéologies, de visions du monde, de convictions religieuses… ; un monde dans lequel l’entente entre les hommes sur le plan éthique devient malaisée. Dans ce contexte où le décrochage entre l’agir humain et l’ordre éthique va de plus en plus croissant et où le « vivre-ensemble » devient problématique, le besoin d’une éthique universelle se fait plus que jamais une nécessité, et le dialogue s’avère être le maître-mot. Par conséquent, l’Église propose la loi naturelle comme la seule base crédible pour un dialogue fécond entre les hommes, les cultures et les traditions philosophico-religieuses en vue d’une éthique universelle. Mais le problème reste loin d’être résolu pour deux raisons principales. Premièrement, le concept de loi naturelle demeure une notion parmi les plus polysémiques et donc les plus ambiguës du discours théologique. Souvent il est confondu aux lois mécaniques de la nature, aux lois biologiques déterminant le fonctionnement des êtres vivants, ou aux déterminismes régulant le cours des événements dans l’univers physique. Deuxièmement, l’idée même d’une « éthique universelle » ne fait pas l’unanimité au regard de la pluralité et de la diversité de visées (idéaux) éthiques propres à chaque culture ou société particulière. C’est donc dire que la loi naturelle reste un concept à étudier et/ou à clarifier.Loi naturelleLa loi naturelle dans l'enseignement de l’Église catholique après Vatican II : lecture et appréciation critique à partir du document "À la recherche d'une éthique universelle : nouveau regard sur la loi naturelle" de la Commission théologique internationaletext::thesis::master thesisthesis:2458