Vanlede, MarieJonckheere, JulieJulieJonckheere2025-05-142025-05-142025-05-142016https://hdl.handle.net/2078.2/20201Notre recherche consiste à comprendre si le partenariat, la communication, l’organisationnel et les approches pédagogiques favorisent le processus d'intégration des enfants sourds du fondamental type 7 de l’IRSA en enseignement primaire ordinaire. Nous développons donc, en partie théorique, la surdité et ses caractéristiques, les enjeux de l’intégration scolaire, les facteurs facilitateurs, les spécificités de développement ainsi que les interventions liées aux jeunes sourds. Nous en retenons certains auteurs tels que Nader-Grosbois (2015), Tremblay (2012) mais aussi Odom et al. (2004). Ensuite, nous avons établi quatre hypothèses (le partenariat, la communication, l’organisationnel et les approches pédagogiques) auxquelles nous avons répondu par le biais d’un questionnaire. Les résultats ont été traités par analyse quantitative comprenant des régressions (moyennes de l’ensemble des questions pour chacune de nos hypothèses ainsi que pour les items de notre variable dépendante) mais aussi leurs coefficients et p-valeurs afin de vérifier la significativité des hypothèses. Les données nous montrent un manque de représentativité pour l’échantillon complet, ce qui nous permet de dire que nos hypothèses ne sont pas confirmées. Néanmoins, nous avons appliqué une variable supplémentaire (fonction : enseignants ou aides pédagogiques) qui dévoile une opposition importante entre les enseignants (influence positive) et les aides pédagogiques (influence négative). En effet, les résultats des enseignants révèlent une confirmation de nos hypothèses (p-valeurs valides), c’est-à-dire qu’au plus il y a partenariat, communication, organisation et approches pédagogiques, au meilleur est le processus d’intégration, à l’inverse des aides pédagogiques (p-valeurs trop éloignées du seuil de significativité). Notre discussion sur ces résultats a mis en évidence deux éléments interpellant : le biais émotionnel (MacMullen, 2003) qui intervient dans les résultats des aides pédagogiques ainsi que l’individualisation des parcours (Perrenoud, 2001) en vue de la différence entre le travail des enseignants (groupe classe) et celui des aides pédagogiques (individualisation). Au final, nous relevons plusieurs pistes futures : Quid de l’apport du travail en groupe classe ou de celui en individuel ? Est-ce que les critères d’une intégration réussie tels que définis dans la littérature doivent nécessairement tous être présents pour conclure que l’intégration est effectivement réussie ?intégration scolairesurditéenfants sourdsprimaireéléments favorablesQuels éléments favorisent le processus d'intégration scolaire des enfants sourds en enseignement ordinaire primaire? Analyse des intégrations au primaire type 7 à l'Institut Royal pour sourds et Aveugles.text::thesis::master thesisthesis:6933