Bragard, VéroniqueMolle, LucieLucieMolle2025-05-142025-05-142025-05-142019https://hdl.handle.net/2078.2/14787De récentes fictions dystopiques révèlent et accusent la faculté des entreprises à remplacer les gouvernements. Ce mémoire traite de deux romans, "The Water Thief", écrit par Soutter en 2012 et "The Windup Girl", écrit en 2009 par Bacigalupi, qui décrivent des sociétés post-pétroles où les entreprises dominent le monde. Ils constituent un tournant dans la fiction dystopique comme ils représentent un changement de la société vers le capitalisme. Après une révision de l'évolution du genre dystopique et du rôle que le capitalisme a joué dans ce changement, ce travail de recherche analyse comment ces deux romans décrivent le rôle néfaste des entreprises. Les deux auteurs insistent sur la façon dont ce nouveau système entrepreneurial use et abuse du principe de compétition et du profit, et a de sérieux effets de déshumanisation. Avec la théorie sur la déshumanisation de Haslam, qui définit la déshumanisation comme un déni d'humanité, constitué de traits uniquement humains et de traits se rapportant à la nature humaine, ce mémoire explore comment ces deux romans révèlent la façon dont les actes de déshumanisation affectent autant les victimes que les agresseurs au centre du système. De plus, ce mémoire explore également le sujet du post-humain, présent dans le roman de Bacigalupi, dans le cadre de la déshumanisation.Recent dystopian fiction reveals and indicts the power of corporations to replace governments. This dissertation discusses how two recent novels, Soutter’s The Water Thief (2012) and Bacigalupi’s The Windup Girl (2009) imagine post-oil societies where corporations dominate the world. They constitute a turning point in dystopian fiction as they represent the shift of society towards capitalism. After reviewing the evolution of the dystopian genre and of the role of capitalism has played in this shift, the present research work analyses how both novels expose the detrimental role of corporations. Both authors emphasize how this new corporate system makes use/abuse of competition and profit, and have serious dehumanizing effects. With Haslam’s theory of dehumanization, which defines dehumanization as a denial of humanness, constituted of uniquely human and human nature traits, the present dissertation explores how both novels reveal how the dehumanizing acts affect both the victims and the perpetrators at the center of the system. Moreover, this dissertation also explores the issue of the posthuman, present in Bacigalupi’s novel, within the scope of dehumanization.dystopiacorporationdehumanizationNicholas Lamar SoutterPaolo BacigalupiThe Water ThiefThe Windup GirlposthumanThe Dehumanization Caused by the Domination of Corporations in Nicholas Lamar Soutter's "The Water Thief" and Paolo Bacigalupi's "The Windup Girl"text::thesis::master thesisthesis:21523