André, GéraldineGrandry, SashkaSashkaGrandry2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/39858Le développement des réseaux sociaux numériques a permis l’émergence de plusieurs mouvements tels que #MeToo en 2018. Les questions de genre ont donc pris de l’importance dans cette nouvelle sphère, ce qui affecte de prime abord la nouvelle génération, étant la population la plus attirée par ces plateformes. Bien que de nombreuses recherches aient abordé cette thématique, peu d’entre elles se concentrent sur les mineurs belges en adoptant une méthode qualitative. Ce mémoire propose donc une exploration des lieux où s’exercent les processus de socialisation en abordant la famille, l’école, et surtout les réseaux sociaux audiovisuels. L’objectif étant de représenter ce qui façonne aujourd’hui les attitudes des jeunes belges vis-à-vis des normes de rôles de genre. En se basant sur des entretiens collectifs avec des jeunes âgés de 15 à 18 ans, ce mémoire s’intéresse tout particulièrement aux individualités présentes dans ces questions. S’intéressant à la négociation juvénile face aux interactions des influences numériques nouvelles et traditionnelles. Les réseaux sociaux jouent donc un rôle ambivalent, alliant espace de renforcement des stéréotypes de genre et espace de liberté d’expression de nouvelles normes. Les jeunes restent dès lors maitres de leurs propres renégociations. Cela ne signifie pas néanmoins que les discriminations sexistes ne persistent plus. Elles prennent des formes plus subtiles encore difficiles à identifier par la jeunesse belge.adolescents belgesréseaux sociauxTiktokgenresexismeConnexion numérique et reproduction de normes, les réseaux sociaux comme vecteur de la socialisation de genre : éléments d’influence des réseaux sociaux sur les attitudes sexistes et stéréotypes de genre chez les adolescents belgestext::thesis::master thesisthesis:48391