Salembier, ChloéCourbebaisse, AudreyWarmé, JadeJadeWarmé2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/37560Ce TFE part d’une question en apparence banale : où, quand, comment les ménages s’occupent-ils du travail lié au linge chez eux ? La méthodologie nous montrera que les logements disposent rarement d’une buanderie. Quand celle-ci existe c’est un espace trop petit, peu éclairé. Quand elle n’existe pas, la machine est calée dans un coin de la cuisine ou de la salle de bain. Les vêtements qui sèchent sont aussi une source de problèmes : ces derniers sèchent dans le salon, une chambre. Il faut aussi un endroit adapté pour repasser. Les espaces de l’habitation ne sont pas pensés pour le travail du linge. Mais pourquoi n’est-il pas prévu alors qu’il semble si indispensable ? Tout ménage, peu importe sa classe sociale, ses origines ou son âge doit laver et sécher du linge. C’est souvent une activité hebdomadaire voire quotidienne pour les familles nombreuses. C’est un travail considérable et infini. Il comprend une multitude d’étapes : achats, stockage, tri, lavage, séchage, repassage, pliage, rangement, couture. Le travail exposera des études montrant que le linge est la tâche domestique la plus genrée : le linge est effectué par les femmes dans 85% des cas, le repassage dans 93% des cas, et la couture dans 97% des cas. Un lien peut alors être fait : si la buanderie n’est pas pensée au sein des logements, c’est justement parce que c’est une tâche exclusivement féminine. C’est en cela que de nombreux.ses architectes et sociologues désignent la production de logement comme étant androcentrée, c’est-à-dire produite à partir des besoins et de la vision des hommes, qui favorisent des organisations qui perpétuent la division sexuelle du travail. Les problématiques féminines du logement sont tues, minimisées et invisibilisées. Le logement est vu comme un espace de repos et de loisirs et non comme un espace de travail et cela pose question. Le travail cherchera donc à répondre à la question suivante : Comment concevoir un habitat collectif qui organise et repense le travail du linge grâce à une analyse féministe ? Il cherchera à faciliter le travail du linge au sein de l’habitat, à le rendre inclusif et moteur d’empowerment pour les femmes.FéminismeHabitat collectifLogementVilleEcoquartierEtude de genreSociologie de l'habitatUtopie urbaineLingeManifesteHabiter avec le linge : un habitat collectif féministe à Bruxellestext::thesis::master thesisthesis:46325