Declerck, LouiseParis, ValentineValentineParisSaelens, CamilleCamilleSaelens2025-05-142025-05-142025-05-142023https://hdl.handle.net/2078.2/34185Introduction : Alors que de nombreux articles ont souligné le rôle crucial de l'activité physique (AP) pour la santé physique et mentale dans diverses pathologies, des études indiquent que la pratique quotidienne pendant les soins hospitaliers est bien en deçà des recommandations établies par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les objectifs de cette étude sont les suivants : 1) Évaluer la situation actuelle dans les hôpitaux et les centres de réadaptation des Régions Wallonne et de Bruxelles-Capitale concernant la mise en œuvre de programmes d'activité physique adaptée aux patients handicapés physiques suite à une pathologie neurologique. 2) Identifier les différentes prises en charge de ces patients dans ces lieux de soins. Matériel et méthode : Les différentes institutions hospitalières en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) ont été contactées afin de participer à l’étude : 26 ont répondu positivement. Les données ont été collectées par le biais d'appels téléphoniques enregistrés et retranscrits verbatim. Au cours de chaque conversation, des questions ont été posées à un représentant de l’institution sur la base d'un guide d'entretien préalablement préparé. Résultats et discussion : L’analyse des réponses obtenues ont révélé que : 1) 19% des institutions incluent des programmes d’activité physique adaptée à leurs plans de soins et 61% proposent de l’activité physique dans leurs prises en charge conventionnelles. 2) Les avantages de l’activité physique et de l’activité physique adaptée sont largement reconnus, mais leur mise en œuvre n’est pas systématique. 3) Les croyances, les infrastructures et le manque de temps restent de véritables freins à la réalisation de l’Activité Physique et/ou Sportive Adaptée (APSA). Conclusion : Au sein de la FWB, il en ressort qu’une majorité des infrastructures intègre l’AP au sein de leur séance de rééducation et que 5 établissements sur 20 y mettent de l’APSA. Cela met en évidence que l’APSA commence à prendre une certaine importance dans les traitements mais qu’en pratique cela ne correspond pas encore à une généralité. D’autres études devraient être réalisées afin d’observer les différences potentielles que pourraient offrir une rééducation incluant de l’APSA en comparaison à une rééducation n’en incluant pas. Et enfin si celle-ci permettrait d’améliorer à long terme le niveau d’AP des patients.Handicap physiqueEtat des lieuxAPSAEtat des lieux des programmes d’activité physique et sportive adaptée mis en place par les hôpitaux et centres de réadaptation en Fédération Wallonie-Bruxelles pour les personnes en situation de handicap physique.text::thesis::master thesisthesis:42245