le Hardÿ de Beaulieu, LouisLupant, AndyAndyLupant2025-05-142025-05-142025-05-142021https://hdl.handle.net/2078.2/24074Ce mémoire porte sur l’influence des pays du Sud global dans le cadre des négociations climatiques onusiennes, c’est-à-dire les Conférences des des Parties (COP). Cette recherche prend comme cas d’étude Cuba et les alliances auxquelles ce pays appartient. L’approche théorique choisie pour appréhender cette problématique est la théorie néo-gramscienne ou approche stratégique. Cette approche mobilise le concept d’hégémonie tel que conceptualisé par Gramsci tout en l’adaptant à un cadre international. Le concept de bloc hégémonique et de bloc d’opposition constituent des éléments cruciaux de cette approche. Aussi, la notion de leadership intellectuel telle que défini par Orsini et Compagnon (2011) est également mobilisée dans le cadre de cette analyse néo-gramscienne. Les données collectées lors de cette recherche sont issues des déclarations réalisées par plusieurs délégations lors des COP. Ces déclarations des différentes délégations sont analysées et comparées en utilisant une méthode inspirée par l’approche analogique. Suite à l’analyse des documents, il semble que les pays du Sud bien que partagés entre diverses coalitions soient relativement unifiés autour de certaines demandes et sont capables de se mobiliser et de se regrouper ponctuellement. Les analyses semblent démontrer l’existence d’éléments constituant les bases d’un bloc contre-hégémonique ou d’opposition mais ces analyses montrent également une situation en évolution avec des acteurs qui obtiennent des succès variables face au bloc hégémonique. L’influence des pays du Sud ou pays en développement semble réelle et non négligeable mais elle est soumise à divers facteurs.COPCubaClimatLes luttes des Sud dans les négociations climatiques onusiennes. Le cas de Cuba de la COP21 à la COP25text::thesis::master thesisthesis:31604