Baurain, Jean-FrançoisDemonseau, ManonManonDemonseau2025-05-142025-05-142025-05-142020https://hdl.handle.net/2078.2/22021Le mélanome oculaire est un cancer rare, mais il s’agit néanmoins de la tumeur intraoculaire la plus fréquente chez l’adulte. Au cours des dernières décennies, la découverte des inhibiteurs des points de contrôle immunitaire, tels que l’ipilimumab et le pembrolizumab, a permis de révolutionner le pronostic de certains cancers, notamment le cancer pulmonaire et le mélanome cutané métastatique. Nous avons souhaité nous pencher sur ces nouveaux traitements pour étudier leur efficacité dans le mélanome oculaire métastatique. Nous avons réalisé une étude rétrospective sur les dossiers de 63 patients, traités aux Cliniques Universitaires Saint-Luc entre 1996 et 2019 par ipilimumab, pembrolizumab ou nivolumab. Différentes caractéristiques des patients ont été étudiées afin d’établir un profil de patient « bons répondeurs », notamment les caractéristiques biologiques, le type de traitement reçu en première ligne, les caractéristiques démographiques et tumorales. De cette analyse multivariée sont sortis les éléments suivants comme étant statistiquement associés à une moins bonne survie : une CRP élevée, un taux de LDH élevé, un taux de gamma-GT élevé et un taux de phosphatases alcalines élevé. Les conclusions de ce travail vont dans le sens d’une efficacité modeste de ces nouveaux traitements immunothérapeutiques qui prolongent la survie de quelques mois : de 6 mois avec les traitements conventionnels, celle-ci passe à 10 mois sous traitement par inhibiteurs des points de contrôle immunitaire. De plus, ces derniers ne sont pas exempts d’effets secondaires, surtout d’ordre digestif, cutané, général et endocrinien.Mélanome oculaireIpilumumabPembrolizumabNivolumabÉtude de l’efficacité des inhibiteurs des points de contrôle immunitaire dans le mélanome oculaire métastatiquetext::thesis::master thesisthesis:23457