Bogaert, PatrickHuvelle, NoémieNoémieHuvelle2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/41592Le lévoglucosan, un traceur organique spécifique à la combustion de biomasse, est utilisé pour évaluer la contribution de la biomasse à la pollution de l'air en raison de sa stabilité et de son abondance. Bruxelles-Environnement a mesuré les concentrations de lévoglucosan à trois stations de télémétrie dans des contextes environnementaux variés. Afin d'explorer la possibilité de diminuer le nombre de mesures de lévoglucosan nécessaires, des modèles linéaires multiples ont été développés, en exploitant les liens physiques et statistiques entre les autres polluants mesurés par ces stations, les conditions météorologiques et les variables temporelles. Bien que certains modèles aient initialement montré une erreur de prédiction élevée, ces erreurs sont significativement réduites lorsqu'on les compare aux intervalles de valeurs observées. Malgré cela, ces modèles ont tendance à sous-performer pour les valeurs extrêmes de lévoglucosan. L'analyse a également révélé la nécessité de recalibrer les modèles en fonction des variations de consommation de bois et de la proximité résidentielle, tandis que les conditions de trafic n'ont pas affecté la précision des modèles. En conclusion, bien que les modèles développés soient prometteurs, ils présentent des défis potentiels, notamment le surajustement des modèles et la largeur des intervalles de prédiction, lié à la distribution log-normale des concentrations de lévoglucosan. Il serait alors intéressant d'explorer des méthodes alternatives aux modèles linéaires, telles que des méthodes de machine learning, qui permettent de capturer des relations non linéaires complexes. D'autre part, l'impact de la fréquence des mesures sur les estimations à différentes échelles temporelles mérite une étude complémentaire approfondie.LévoglucosanCombustion de biomasseModèle linéaire multipleBruxelles-Environnementtext::thesis::master thesisthesis:49101