Vanwambeke, SophieRobert, AnnieBott, CharlèneCharlèneBott2025-05-142025-05-142025-05-142023https://hdl.handle.net/2078.2/32256Introduction : Nous avons mené une étude sur les travailleurs forestiers de la forêt de Soignes, un écosystème propice aux tiques, afin d'évaluer leur exposition aux piqûres de tiques et à la borréliose de Lyme. Notre objectif est d'analyser l'incidence des morsures de tiques et d'étudier les facteurs individuels et environnementaux associés à la prévalence de la bactérie Borrelia burgdorferi chez ce groupe à haut risque, situé en périphérie urbaine de Bruxelles. Méthodes : Dans le cadre de cette étude, notre objectif était d'identifier les facteurs individuels associés à la borréliose de Lyme chez les travailleurs forestiers de la forêt de Soignes, située en Région Bruxelles-Capitale. Pour ce faire, nous avons utilisé les résultats d'un questionnaire quantitatif rempli par 26 travailleurs forestiers, volontaires. Nous avons effectué des tests univariés afin d'analyser les associations entre les différentes variables individuelles extraites du questionnaire. En utilisant une analyse en caractéristiques principales et une régression logistique binaire, nous avons évalué les effets conjoints des caractéristiques individuelles. Résultats : 20 travailleurs ont affirmé s’être fait piqué dans le cadre professionnel, 17 d’entre eux ont déjà réalisé un test de dépistage à la borréliose de Lyme et 8 ont déclaré être positif à la borréliose de Lyme. Seules la fréquence des piqûres (p = 0,019) et le nombre maximal de tiques retrouvées après une sortie professionnelle (p = 0,025) présentent une signification statistique. Ces résultats suggèrent qu'il existe une association significative entre la fréquence des piqûres de tiques sur le lieu de travail, le nombre de tiques retrouvées après une sortie professionnelle et la positivité à la borréliose de Lyme. L’ACP montre cinq axes significatifs : l’intensité des piqûres de tiques, l’intensité des visites en forêt, le niveau de risque d’exposition, le niveau de précaution et l’utilisation de moyens de protection. Seules les dimensions 3 (p=0,036) et 4 (p=0,046) sont statistiquement significatives ce qui montre que le niveau de risque d’exposition et le niveau de précaution sont positivement associés à une augmentation du risque d’être positif à la borréliose de Lyme. Conclusion : Les résultats de cette étude mettent en évidence que les travailleurs forestiers de la forêt de Soignes constituent une population à risque élevé de contracter la maladie de Lyme transmise par les tiques. Les résultats soulignent également l'importance de prendre en compte l'exposition lors de la prédiction du risque d'infection par la bactérie Borrelia burgdorferi, ainsi que dans la mise en place de mesures préventives visant à limiter ce risque.Borrelia burgdorferiBorréliose de LymeTiqueTravailleurs forestierForêt de SoignesBelgiqueTravail en forêt de Soignes, Région Bruxelles-Capitale et piqûres de tiques : risque infectieux dû à l’environnementtext::thesis::master thesisthesis:40103