Van Overstraeten, EricGosciaszek, ValentinValentinGosciaszek2025-06-242025-06-242025-06-2120252025-06-21https://hdl.handle.net/2078.2/42751Ce mémoire explore une question simple, mais radicale : comment l’architecture peut-elle réconcilier l’Homme au monde du vivant ? À Cambrai, ville moyenne du Nord de la France marquée par la séparation progressive entre ville et campagne, un réseau d’espaces oubliés ; anciennes voies ferrées, ceintures vertes, friches industrielles, devient le socle d’un projet territorial ancré, fertile et coopératif. Au cœur de ce dispositif : une forêt linéaire, conçue comme infrastructure vivante. Elle tisse des continuités écologiques et humaines, tout en accueillant une diversité de lieux : vergers, maraîchage, école du sol, atelier de transformation, habitats en lisière. Le projet développé ici s’organise autour d’une coopérative citadine locale, moteur de nouveaux modèles : production alimentaire, transmission intergénérationnelle, solidarités de proximité et implication citoyenne se croisent pour faire du quartier un écosystème social et productif. S’appuyant sur l’héritage des cinq cercles médiévaux (urbs, hortus, ager, saltus, silva), ce travail revisite les relations entre habitat, paysage et société. Il propose une architecture sobre, réversible, en matériaux biosourcés, attentive aux dynamiques locales autant qu’aux urgences globales. Ce mémoire défend une posture : celle d’une architecture in-terre-dépendante, c’est-à-dire enracinée dans les milieux vivants, portée par les communs, et capable de régénérer les liens entre sol, société et espace bâti.forêtcoopérativealimentationfood systemvillecampagneagricultureêtre vivantdéfis environementauxbiosourcéflux alimentaireréseauxsobriétéécole du solL’architecture in -Terre- dépendantetext::thesis::master thesis