Annie CornetGauvin-Drillaud, LisaLisaGauvin-Drillaud2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/38331À travers un couplage des études de genre et de la sociologie politique avec comme approche la théorie de la pratique, ce travail propose une réflexion pour construire une politique d’actions positives afin de lutter contre la sous-représentation des femmes à la Faculté des Sciences et à l’École Polytechnique de Bruxelles à partir des points de vue des acteur·ices de l’égalité, piliers dans la mise en œuvre de la politique genre et diversité de l'Université Libre de Bruxelles. Face à la brèche légale que permet un nouvel arrêté d’exécution en Fédération Wallonie-Bruxelles et pour combler un certain creux dans la littérature, nous nous sommes posé cette question : « Quelle forme une politique institutionnelle d’actions positives pourrait-elle prendre à l'Université Libre de Bruxelles afin de lutter contre la sous-représentation des femmes dans la Faculté des Sciences et à l’École Polytechnique ? ». Notre objectif principal était de mettre à jour les différents enjeux des actions positives, la potentielle stratégie à suivre et les débats actuels sur les mesures à privilégier pour que cela puisse être investi par l’ULB afin d’édifier sa politique de lutte contre les inégalités de genre. Les hypothèses de notre travail étaient les suivantes : « les mesures souples sont plus susceptibles d'être préférées à la Faculté des Sciences et de l’École Polytechnique de Bruxelles que les actions structurelles » et « la réflexion sur les actions positives à l’ULB génère des tensions entre les acteur·ices de l’égalité ». Grâce à vingt entretiens avec des personnes travaillant pour la politique genre et diversité ou gravitant autour des questions de genre dans les domaines STEM de l’ULB, nous sommes parvenus à dépeindre une cartographie des diverses actions positives envisagées ainsi que d’autres mesures en parallèle de ces dernières, de visibiliser l’interface mouvante que sont les divers positionnements individuels et collectifs pour mettre en lumière les débats existants et à mettre à jour la marge de manœuvre qu’a l’ULB pour travailler une telle politique ainsi que la meilleure stratégie à adopter. Tout en présentant différentes recommandations pour un futur plus ou moins proche, notre recherche conclut que des actions structurelles, donc contraignantes, vont être moins favorisées à la Faculté des Sciences et à l’École Polytechnique que des mesures souples, plus simples à introduire et mieux à même de convenir face à la liberté académique. Pour ce qui est de la seconde hypothèse, la réflexion sur les actions positives à l’ULB ne génère pas nécessairement des tensions entre les acteur·ices de l’égalité puisque nous remarquons une certaine homogénéité dans les avis émis et que les divergences apparaissent surtout dans la stratégie à adopter sans pour autant parler de situations conflictuelles.Politique genre et diversité - Université Libre de Bruxelles - actions positives - STEM - sous-représentation des femmesPolitique genre et diversité à l’Université Libre de Bruxelles : Penser des actions positives pour lutter contre la sous-représentation des femmes dans les STEMtext::thesis::master thesisthesis:44764