Pachikian, Barbara D.Deldicque, LouiseCasterman, MarieMarieCasterman2025-05-142025-05-142025-05-142021https://hdl.handle.net/2078.2/22816La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune et neurodégénérative du système nerveux central (SNC). Elle touche actuellement plus de 2,8 millions de personnes à travers le monde et se montre en progression depuis les dernières dizaines d’années. L’inconnue autour de son origine exacte entrave l’élaboration d’un traitement curatif. Des facteurs génétiques et environnementaux ont été mis en cause sans pouvoir justifier à eux seuls l’apparition de la maladie. Les récentes découvertes sur l’axe intestin-cerveau ont attiré les recherches sur la piste du microbiote intestinal pour expliquer les mécanismes de la SEP. Ces milliards de bactéries se révèlent jouer un rôle important dans la formation et l’éducation du système immunitaire, mais aussi dans le développement et l’entretien du SNC. Un microbiote qui manque de richesse et de diversité induit des réactions inflammatoires et entrave l’intervention des mécanismes de régulation qui font défaut dans la SEP. Une telle dysbiose peut s’expliquer par de nombreux facteurs environnementaux liés notamment à l’hygiène de vie des pays développés : sédentarité, stress, pollution, antibiotiques, malnutrition... Le régime alimentaire en est sûrement un des plus importants. En soutient à la prise en charge kinésithérapeutique, le microbiote peut faire de l’alimentation une voie possible de traitement de la SEP .Microbiote intestinalsclérose en plaquesalimentationRôle du microbiote intestinal dans l'étiopathologie de la sclérose en plaques et stratégie de modulation par l'alimentation pour optimiser le traitement kinésithérapeutiquetext::thesis::master thesisthesis:28989