Nieberding, Caroline M.Coulon, MartinMartinCoulon2025-05-142025-05-142025-05-142023https://hdl.handle.net/2078.2/35200La préservation de la biodiversité joue un rôle crucial dans la survie de l'humanité. Cependant, les activités humaines ont des effets néfastes sur la biodiversité et les habitats naturels. Des pratiques telles que la dégradation des habitats, ainsi que l'introduction d'espèces envahissantes, contribuent au déclin de la biodiversité. Un groupe taxonomique en particulier, celui des insectes, occupe une place prépondérante et remplit diverses fonctions écologiques au sein des écosystèmes. Les insectes sont impliqués dans des processus tels que la pollinisation, le recyclage des matières organiques et la régulation des populations d'espèces nuisibles aux cultures ou envahissantes. Les papillons sont particulièrement étudiés. Les papillons ont des écologies similaires à d'autres herbivores. Les études sur ce taxon peuvent donc servir à la conservation d’autres organismes ou d’habitat entier En Belgique, le changement climatique et la perte ainsi que la fragmentation des habitats ont eu des conséquences sur la présence et la répartition des papillons et notamment des espèces dites spécialiste qui ont besoins de ressources spécifiques pour réaliser leur cycle de vie. Les forêts sont le deuxième milieu contenant le plus de biodiversité après les pelouses calcaires. Les milieux ouverts forestiers et les lisières ont un rôle important dans la mosaïque des paysages forestiers en accueillant des communautés végétales et animales diversifiées qui ne se trouvent que dans ces milieux. Les papillons forestiers trouvent dans ces habitats des conditions climatiques qui leur sont favorables. Les chenilles de ces espèces se sont pour la plupart spécialisées dans la consommation de certaines plantes. Ces milieux forestiers suivent une dynamique naturelle de fermeture et d’ouverture qui est actuellement modifiée par les activités humaines. C'est ainsi que les forêts et les espèces de papillons spécialistes qui s’y trouvent sont impactés par la fragmentation et la perte d’habitat. Dans ce mémoire nous nous sommes intéressés à une espèce de papillons forestiers, le Piéride de la moutarde. Cette espèce à besoin de ressources spécifiques que sont ses plantes hôtes pour réaliser son cycle de vie. L’abondance et l'accessibilité de ces ressources est liée au niveau de dégradation de l’habitat. Dans cette étude nous avons observé l’impact que la fragmentation et l’abondance des plantes hôtes pouvaient avoir sur les traits de vie des individus en lien avec leur morphologie et leur temps de survie en captivité. Peu de corrélations ont pu être démontrées de manière significative. Cependant nous avons pu observer que les individus ont une durée de vie plus courte lorsqu'ils proviennent d’habitat peu fragmenté et que les plantes hôtes sont abondantes. Cela peut s’expliquer par la facilité d’accès aux ressources qui ne nécessite pas d’avoir une durée de vie longue pour y accéder.Biodiversité - Papillon - Fragmentation des habitats - Morphologie - Survie - FéconditéEffet de la distribution des plantes dans l'habitat d'origine sur les traits de vie des papillons liés au vol, à la fécondité et à la survie.text::thesis::master thesisthesis:41993