Rihoux, BenoîtJacquemin, AyrtonAyrtonJacquemin2025-05-142025-05-142025-05-142023https://hdl.handle.net/2078.2/33230L'objectif que se donne ce mémoire est de comprendre en quoi - et dans quelle mesure - le déclin électoral certain du Parti Socialiste français auprès des classes populaires a pu permettre au Rassemblement National, parti politique emmené à ce jour par Marine Le Pen, un gain de puissance tout autant avéré. Une entreprise aussi vaste n’émerge toutefois pas d’une simple intuition. Comme le suggère les lignes précédentes, celle-ci s’est ébauchée sur base d’un double-constat : d’une part, un « divorce » historique s’est produit entre le PS et les classes populaires . D’autre part, le FN/RN n’a jamais eu autant le vent en poupe . Si ce double-constat, devenu irréfutable, suffit à nous interroger sur d’éventuels liens entre les deux dynamiques qu’il dépeint, une ultime observation met en lumière la nécessité d’une telle réflexion : les classes populaires semblent jouer un rôle non-négligeable tant dans le déclin du Parti Socialiste que dans l’essor du « lepénisme » en France . L'objet d'étude porte sur le quinquennat de François Hollande (et les raisons de la déception qu'il a suscitée) et le score obtenu par le FN à la présidentielle de 2017 qui a suivi ledit quinquennat. La réalisation de ce mémoire repose essentiellement sur une exploitation de nombreuses ressources statistiques concernant les motivations de (non-)vote pour les partis concernés, ainsi que sur le travail de recherche de nombreux académiques spécialisés dans la question.Parti SocialisteFront NationalExtrême-droiteDéclinMontéeClasses populairesHollandeLe PenSocial-démocratieDéclin du Parti Socialiste et montée du Front National en France : un lien évident ? Dans quelle mesure le déclin électoral du PS au sein des classes populaires a-t-il profité au FN ?text::thesis::master thesisthesis:36767