Lekeuche, PhilippeFauville, Anne-FrançoiseAnne-FrançoiseFauville2025-05-142025-05-142025-05-142016https://hdl.handle.net/2078.2/19330Le psychologue qui travaille au sein des services psychosociaux des prisons belges se trouve à la croisée de plusieurs dimensions, clinique, politique, économique et judiciaire. « Auxiliaire » de justice, on lui demande de participer au processus d’administration de la peine par le biais des évaluations et des avis qu’il va rendre sur la personne du détenu. Clinicien, il a également une mission d’accompagnement du détenu pendant toute la durée de sa détention. Mais la ligne de démarcation n’est pas aussi nette. Les missions d’évaluation qu’on lui assigne dans le cadre des demandes de libérations anticipées ne peuvent être réalisées en dehors de tout champ clinique. Et sa mission d’accompagnement n’est pas soumise aux mêmes règles et conditions que celles qui président tout accompagnement classique. Le psychologue est par ailleurs tributaire du cadre idéologique de la prisons. Quels sens le psychologue peut-il dès lors donner aux actes qu’on lui demande de poser? Une véritable pratique clinique est-elle possible intra-muros ? Nous avons tenté de répondre à ces questions en menant une étude qualitative auprès de psychologues de services psychosociaux de plusieurs prisons situées en Wallonie.clinique psychosociale en milieu carcéralLa clinique psychosociale en milieu carcéral : tentative de clarification des contours d'une pratiquetext::thesis::master thesisthesis:3595