Van den Abeele, BaudouinParmentier, IsabelleLoubris, FlorenceFlorenceLoubris2025-05-142025-05-142025-05-142018https://hdl.handle.net/2078.2/6177Parce que ce sera un symbole fort de son pouvoir, mais aussi parce qu’il développe réellement un goût prononcé pour les sciences naturelles très en vogue en ce XVIIIe siècle, Charles de Lorraine, Gouverneur général des Pays-Bas autrichiens, décide d’installer en son palais de Bruxelles une ménagerie. Certains de ses locataires sont assez communs, mais le Prince importe à grands frais des animaux du monde entier qui deviennent les héros des lieux car les Lumières s’en ébaudissent. Le présent mémoire s’interroge quant à la place réellement occupée par les animaux exotiques aux Pays-Bas autrichiens et s’articule en quatre chapitres : le premier reprend l’apport des sources constituées des comptabilités de la ménagerie, du cabinet et de la bibliothèque qui y sont liés, des catalogues d’inventaire de cette dernière, mais aussi du journal secret de Charles de Lorraine ; le second compare la ménagerie du Prince à celle de Versailles ; le suivant aborde le cabinet de curiosités, prolongement inerte de la ménagerie et le dernier reflète la thématique à travers la bibliothèque, richement dotée, notamment en auteurs emblématiques. Le fonds qui semble incomplet nous renseigne suffisamment sur l’aménagement de l’infrastructure et sur les différentes activités scientifiques menées sur le site que pour conclure que les animaux exotiques n’y sont pas majoritaires.MénagerieMenagerieCharles de LorraineCabinet d'Histoire NaturelleNatural History MuseumBibliothèqueLibraryL'exotisme animalier au XVIIIe siècle dans les Pays-Bas autrichiens : l'exemple de la ménagerie de Charles de Lorrainetext::thesis::master thesisthesis:16347