Demoulin, stephanieGeerts, LauraLauraGeerts2025-05-142025-05-142025-05-142014https://hdl.handle.net/2078.2/21220La présente étude a pour intérêt principal d’appliquer le Needs-based model of reconciliation (Shnabel & Nadler, 2008) dans le cadre de la relation entre les peuples congolais et belges suite à la colonisation. De cette manière, il a tout d’abord possible de vérifier l’adaptabilité du modèle dans un conflit non encore investigué dans le cadre de cette théorie. De plus, cette étude a permis d’intégrer de nouvelles variables au modèle de base afin de savoir si celles-ci ont un impact sur le processus de réconciliation tel que décrit par le Needs-based model of reconciliation (Shnabel & Nadler, 2008). Ainsi, étant donné que le contact entre les opposants semble favoriser la réconciliation (e.g. Crisp, & Turner, 2013), la présente étude a été menée auprès de personnes congolaises vivant en Belgique et d’autres vivant en République Démocratique du Congo (RDC). Ensuite, la variable de la confiance en l’exogroupe a été étudiée en tant que variable médiatrice, comme cela a été réalisé pour la première fois récemment dans le cadre d’une étude sur le NBMR (Shnabel, Nadler, & Dovidio, 2014). Enfin, de nombreuses études ayant démontré l’effet modérateur de l’identification à l’endogroupe sur la relation entre le contact et le pardon, cette relation a également été investiguée. Les résultats de cette étude ont démontré que le Needs-based model of reconciliation était effectivement adapté aux relations post-coloniales établies entre le Congo et la Belgique. Il semblerait dependant que ces relations soient encore menacées par la discrimination. De cette manière, cette étude encourage une meilleure compréhension des facteurs pouvant influencer positivement les rapports entre les congolais et les belges et à terme, elle permettra l’élaboration de pistes d’évolution quant aux relations entretenues par ces deux peuples.Application du needs-based model of reconciliation aux relations entre le peuple congolais et le peuple belge suite à la colonisation du Congotext::thesis::master thesisthesis:133