Volckaert, AlexandraRousselle, LaurenceCallewaert, MéganeMéganeCallewaert2025-05-142025-05-142025-05-142019https://hdl.handle.net/2078.2/19836La réussite scolaire de l’enfant est au cœur de tous les intérêts. Le Pacte d’Excellence en témoigne notamment. Il est communément reconnu que le développement, les apprentissages et la réussite scolaire de l’enfant dépendent largement, dès l’âge préscolaire, de deux grands facteurs qui s’influenceraient mutuellement (Birch & Ladd ; 1998 ; Bronfenbrenner & Morris, 1998) : la qualité des interactions enseignant-élèves et le fonctionnement exécutif et socio-émotionnel de l’enfant. Aujourd’hui, chacun d’eux connait des lacunes et des difficultés à répondre aux exigences entourant la réussite scolaire des enfants. En conséquence, les interventions préventives et rééducatives se multiplient, notamment en s’implantant directement dans les milieux scolaires. Inséré dans ce contexte, ce mémoire avait pour premier objectif d’étudier les effets d’une intervention ciblant les fonctions exécutives et les compétences socio-émotionnelles d’enfants de troisième maternelle sur la qualité des interactions enseignant-élèves. Il avait également pour deuxième objectif d’appréhender la congruence entre une mesure objective et subjective de la qualité des interactions enseignant-élèves, afin d’explorer la capacité des enseignants à évaluer de manière critique leurs pratiques pédagogiques. Dix-sept enseignantes issues de huit écoles de Wallonie ont participé à la recherche, dont huit à la tête des classes bénéficiant de l’intervention. Elle s’est étendue sur six mois à raison d’une session d’une heure par semaine (18 au total). Si les résultats ont soutenu partiellement les différentes hypothèses posées, ils ont surtout permis de mieux comprendre les processus sous-jacents la qualité des interactions enseignant-élèves, notamment en mettant en exergue différentes pistes d’action pour la favoriser. Il ressort largement que le développement professionnel des enseignants constituerait un pilier central sur lequel s’appuyer afin de favoriser la qualité des interactions enseignant-élèves, d’agir sur le fonctionnement exécutif et socio-émotionnel de l’enfant et de contribuer, finalement, à sa réussite scolaire (Duval et al., 2016a).qualité des interactionsfonctions exécutivespratiques pédagogiquesdéveloppement professionnelcognition socialeprescolairetext::thesis::master thesisthesis:21649