VAN INGELGOM, VirginieAtchikiti, Abassan KodjoAbassan KodjoAtchikiti2025-05-142025-05-142025-05-142017https://hdl.handle.net/2078.2/14522Plusieurs années après l’avènement de la démocratisation en Afrique, le développement des pays reste toujours à la traine. Ce retard de développement nous a poussé à rechercher les liens qui existent entre la démocratie et le développement. L’objectif de ce présent travail de recherche est de mettre au jour ce lien entre l’existence d’institutions démocratiques et le développement de certains pays d'Afrique de l'Ouest. Pour ce faire, notre problématique va nous permettre d'identifier quels sont les mécanismes qui permettent aux institutions d’améliorer le niveau de développement. Afin de répondre à notre question de recherche, nous avons adopté la « méthode de différence » qui est une méthode comparative portant sur des cas similaires affichant des résultats différents. D'un point de vue théorique, nous verrons comment la mobilisation du concept d’institutionnalisme historique nous permet d'analyser les institutions qui sont des procédures, des protocoles, des normes et des conventions intrinsèques à la structure organisationnelle de la communauté politique. S'agissant du volet empirique de notre travail, nous avons choisi d'étudier quatre pays : le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal et le Togo qui selon nous ont de nombreux points communs. Les recherches ont montré qu’il existe des liens entre démocratie et développement. Cependant, la démocratie n’implique pas automatiquement le développement car d'autres variables entrent en ligne de compte. L’Indice de Développement Humain reste un indice limité pour évaluer le développement d’un pays. Pour qu'il y ait un développement à long terme et soutenu, il faut une implication des citoyens à la gestion de la vie politique, une bonne gouvernance et un bon fonctionnement des contre-pouvoirs.DémocratieDéveloppementInstitutionnalisme historiqueMéthode comparativeInstitutionDémocratie et développement en Afrique: Approche comparative à partir des cas du Bénin, Burkina Faso, Sénégal et Togotext::thesis::master thesisthesis:10350