Gobbo, EmilieDeconinck, LéaLéaDeconinck2025-06-242025-06-242025-06-2220252025-06-22https://hdl.handle.net/2078.2/42748Face aux enjeux environnementaux et à la crise du logement, ce mémoire explore la reconversion des espaces délaissés en réponse à la demande croissante en logements à l’aide des notions du réemploi. En prenant l’exemple de l’ancienne sécherie de Moyvillers dans l’Oise, je questionne la capacité de réhabilitation du patrimoine agricole laissé à l’abandon, en visant une approche durable. L’étude s’inscrit dans un contexte territorial spécifique : une région marquée par une forte ruralité, un passé agro industriel, et une pression urbaine croissante liée à la proximité de Compiègne. Le phénomène d’étalement urbain, la consommation de terres agricoles et la fragmentation du territoire y sont analysés. En réponse, je recommande une stratégie de densification passant par la réaffectation des infrastructures existantes et de leur site. Le mémoire met l’accent sur trois axes : l’intérêt patrimonial et spatial des friches agricoles, les avantages environnementaux du réemploi des matériaux, et l’usage de ressources locales comme la terre crue. Il s’appuie sur des références inspirantes, pour ancrer sa réflexion dans des pratiques concrètes. Le projet architectural présenté ambitionne de transformer la sécherie en un nouveau quartier, articulé autour du logement, d’espaces publics et de continuités paysagères. À travers ce travail, j’essaie de démontrer que les espaces en friche ne sont pas des vides, mais des sites de sens, de matière et de mémoire. Leur réactivation permettrait de concilier l’héritage, innovation et transition écologique dans un modèle territorial plus résilienttext::thesis::master thesis