Van Overstraeten, EricMarris, BrandonBrandonMarris2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/37869Dans un monde en plein basculement, tourmenté par le changement climatique, l’effondrement de la biodiversité et la diminution des terres arables, il devient plus que jamais nécessaire de questionner nos manières d’habiter, à l’aune d’une pénurie généralisée des énergies fossiles. Le monde dans lequel nous vivons est façonné depuis le néolithique par nos besoins alimentaire. C’est ainsi que l’architecture et l’agriculture sont deux sœurs jumelles, nées toutes deux de la sédentarisation des humains. Les habitats et les paysages n’ont cessés par la suite d’être les témoins de l’évolution de ces deux disciplines fortement liées à travers les époques. Architecture et agriculture ont évolué au cours de l’histoire, s’adaptant aux besoins des humains, et cherchant toujours à être le plus efficace, dans une quête perpétuelle de performance. Aujourd’hui, héritiers que nous sommes d’une alimentation plus que jamais dépendante du pétrole et des énergies fossiles, nous devons être à la recherche de solutions pour alimenter le monde de demain. L’occasion donnée par le TFE, permet alors de proposer une hypothèse pour tenter de répondre à la problématique de l’alimentation d’une ville par son territoire. Cette utopie s’enracine dans un scénario qui quantifie une diminution du gaspillage et de la surconsommation alimentaire, ainsi que la requalification de l’assiette moyenne. Le scénario agricole proposé, sur base de permaculture, agroforesterie permet d’augmenter les rendements surfaciques, afin de diminuer l’impact sur l’environnement de notre alimentation, tout en libérant de la place pour la biodiversité et les services écosystémiques. Le projet de réhabilitation de l’ancienne Ferme de Breuze tend à engendrer la transition agroécologique du Tournaisis. En proposant que cette ruine devienne une sorte de tiers-lieu nourricier, produisant de la connaissance et de l’alimentation, le projet à l’ambition de démontrer qu’une troisième voie est possible, et que renouer avec la terre nourricière n’est peut-être pas qu’une utopie.Ferme agricolePermacultureMaraîchageAlimentationPaysage ruralÉcologieTerritoireAgricultureRéhabilitation de bâtimentRenouer avec la terre nourricière : un paysage nourricier, entre microferme et réseau alimentaire pour la ville de Tournaitext::thesis::master thesisthesis:46540