Laurent, Pierre-JosephKenda, EmeryEmeryKenda2025-05-142025-05-142025-05-142020https://hdl.handle.net/2078.2/17671Partant des expériences variées des Syriens et Africains qui vivent actuellement à Gosselies, j’essaye de montrer que s’insérer dans une société étrangère n’est pas toujours évident. Le faire par le biais de la beauté, des apparences corporelles complexifie davantage la donne car il s’agit de prendre en compte plusieurs aspects qui s’imbriquent. En effet, le corps fournit les premières informations sur une personne et de ce fait il constitue la porte d’entrée dans une société autre que celle de sa provenance. L’apport non négligeable de la beauté nécessite de prendre en compte différentes dimensions de celle-ci : morale, intellectuelle et intérieure. Aussi, à la beauté se greffent le travail, la connaissance de la langue, les capacités intellectuelles, etc. Les belles apparences physiques à elles seules ne suffisent pas pour faciliter l’intégration sociale. En outre, aborder le processus de socialisation par la beauté, c’est discuter des questions multiples connexes dont le « no’ man’s land » dans lequel vit l’immigré qui se trouve à la fois ici et ailleurs. C’est poser la question du regard que l’autochtone pose sur lui vice-versa et aussi celle du vivre-ensemble avec les différences inhérentes à chacun qu’elles soient physiologiques, sociales ou autres. A l’heure de l’explosion des industries de la beauté, vouloir ignorer l’importance, la place et l’influence des apparences dans le processus d’intégration sociale, c’est vouloir malheureusement mettre sous le paillasson une des clefs essentielles de la vie en société étant donné que la migration est, de nos jours, une caractéristique marquante de notre village planétaire.Beautéapparences physiquesintégration socialedifférencesvivre-ensembleBeauté et socialisation. Beauté et socialisation. Cas des Immigrés africains et syriens de Gosseliestext::thesis::master thesisthesis:27576