Sybille MertensFauconnier, ZoéZoéFauconnier2025-05-142025-05-142025-05-142020https://hdl.handle.net/2078.2/17043Ce mémoire cherche à comprendre la création d’une école aux pédagogies alternatives comme la construction d’une innovation sociale. Quatre écoles sont étudiées : le Lycée Intégral Roger Lallemand, les Écoles Plurielles Maritime et Karreveld, et enfin, la Cité École Vivante. Cela a permis de cadrer la recherche à des projets publics créés récemment ou encore en cours de construction, et indépendants d’une autre structure. À travers le prisme de l’innovation sociale, nous les avons caractérisés comme tels en observant les besoins sociaux auxquels ils veulent répondre, leur émergence en tant qu’action collective, leur gouvernance démocratique participative et de nouveaux rapports sociaux. Cette recherche s’est réalisée en deux temps : une collecte de données sur internet et deux entretiens. La première a permis principalement de définir la mission et les activités. Les interviews, elles, se sont penchées sur les intentions des acteurs et l’impact social. Afin de comprendre et d’analyser le discours des acteurs, la théorie du changement a été le deuxième outil qui a permis de compléter cette étude. Vu comme une étape importante dans la démarche d’évaluation d’impact, cela a permis de percevoir les intentions des initiateurs de ces projets et de diagnostiquer la situation actuelle de ces écoles. Nous avons constaté que le décret création de places n’est pas anodin dans l’accélération de la mise en place de l’innovation sociale. L’écosystème et le contexte institutionnel se sont avérés être un déclencheur pour ces initiatives. Les acteurs étant majoritairement des professeurs, leur malaise a été révélateur pour impulser le projet ainsi que leur capacité à créer une marge de manœuvre. L’institution scolaire est une structure que l’on peut qualifier d’extrêmement normée. Il s’avère dans ce genre de cas que l’innovation prend forme à travers la création d’une nouvelle organisation, le changement étant presque impossible en son sein. Enfin, la question de l’impact n’étant pas du tout claire pour les acteurs, l’innovation a pu être située au stade de prototype pour la Cité École Vivante et à celui de survie (sustaining) pour les autres. Montrer leur impact permettrait de créer un dialogue entre les acteurs et les pouvoirs publics afin de maintenir un environnement soutenant. Cela semble être une dimension à envisager dans le cas des écoles aux pédagogies alternatives.Innovation socialepédagogies alternativesécolesthéorie du changementbesoin socialPédagogies alternatives : construction d'une innovation socialetext::thesis::master thesisthesis:24249