De Callatay, GodefroidAzaiez, MehdiMacnack, Oussama YoussefOussama YoussefMacnack2025-05-142025-05-142025-05-142022https://hdl.handle.net/2078.2/28385En l’absence de nouvelles découvertes, le Coran est considéré jusqu’aujourd’hui comme le plus ancien livre écrit en arabe. Outre son importance religieuse, le livre possède une aura exceptionnelle qui ferait de lui le réceptacle de la langue arabe la plus « pur ». Toutefois, lorsqu’on lit le Coran, on constate outre la présence de mots étrangers, de nombreuses transgressions aux règles grammaticales communes de la langue arabe. Ce constat, déjà bien attesté chez les grammairiens arabes et les orientalistes se manifestent notamment à travers les déclinaisons, l’absence du suffixe/pronom personnel et d’autres cas particuliers. Dans ce mémoire, et au cœur de notre démarche, il s’agira d’interroger ses écarts grammaticaux : premièrement, comment les commentateurs du Coran ont tenté d’expliquer ses écarts et quelles sont les stratégies qu’ils mettent en œuvre pour les expliquer. Deuxièmement, que peut-on apprendre d’une analyse des manuscrits coraniques (Le codex Parisino-petropolitanus et les manuscrits de Sanaa) et des lectures « canoniques » et non-canoniques (qiraʾāt) pour tenter d’élucider la présence de ces écarts ?Grammaire arabeCoranécarts grammaticauxexégèse coraniquelinguistique arabeRéinterpréter les « écarts » grammaticaux dans le Coran : une relecture critique de l’exégèse, des manuscrits et des qiraʾāttext::thesis::master thesisthesis:36894